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Constructeurs des pyramides de Gizeh


Le plateau de Gizeh accueille trois grandes pyramides et plusieurs pyramides annexes. Les trois pyramides principales sont, par ordre de taille et d'âge :

  • La pyramide de Khéops
  • La pyramide de Khéphren, fils de Khéops
  • La pyramide de Mykérinos, petit-fils de Khéops

Les trois pyramides de Gizeh

Les trois pyramides de Gizeh

Ces trois pharaons ont régné durant la IVe dynastie, au milieu du IIIe millénaire. Il s'agit de leurs tombeaux. Mais ces connaissances ne sont pas aussi solides qu'on veut bien le croire. Nous ne disposons que de très peu d'informations pour attribuer à chacun sa pyramide, et si ces affectations sont désormais évidentes on pourrait bien un jour avoir une surprise, si les égyptologues du futur découvrent des faits qui seraient de nature à remettre en question cette ordonnancement.


Qui a construit les grandes pyramides de Gizeh ?

De nos jours le nombre d'études concernant les pyramides du plateau de Gizeh sont si nombreuses que l'on est assuré que les caractéristiques architecturales de la Grande pyramide sont contemporaines de celles des autres pyramides dites "Memphites", à l'exception notable du puits et de quelques autres caractéristiques mineures du bâtiment. Mais malgré le peu d'informations que l'on a il est assuré de nos jours qu'il s'agit de constructions des pharaons de la IVe dynastie.

La première preuve solide de l'association entre les pyramides et les pharaons de la IVe dynastie provient de la "stèle de l'inventaire" trouvée entre les pattes du Sphinx. Bien qu'il soit largement considéré comme une production d'une période ultérieure elle fait l'association entre Khéops et Gizeh. Il y a aussi beaucoup de preuves archéologiques locales (cartouches et statues), qui soutiennent la thèse d'une relation entre Guizeh et les pharaons de la IVe dynastie. Ajouté aux "marques de carrière" trouvées dans les chambres de décharge au-dessus de la chambre des Rois, il est raisonnable de conclure que le complexe de Gizeh fut essentiellement construit par les pharaons de la IVe dynastie.


Les preuves de l'activité des pharaons de la IVe dynastie à Gizeh

L'archéologie nous a apporté de nombreuses preuves de l'activité des pharaons de la IVe dynastie sur le site de Gizeh. Il faut savoir qu'en soit trouver un cartouche d'un pharaon gravé dans la pierre d'un site n'est pas une preuve que ce site a été conçu et construit par ce pharaon, mais quand il y a pléthore de cartouches et que ces derniers ne se retrouvent essentiellement que dans un seul site, il y a de fortes présomptions pour que se soit le cas.

Voici donc quelques preuves :

  • Snefrou, père de Khéops : Son nom a été retrouvé sur un bol
  • Hetepheres, mère de Khéops : Inscription de son nom trouvée dans une fosse et sur une pyramide satellite de la grande pyramide
  • Khéops : Son nom a été trouvé dans les chambres de décharge au-dessus de la chambre des rois et sur plusieurs blocs de la Grande pyramide. Sur la "stèle de l'inventaire" Khéops appelle la grande pyramide la maison d'Isis.
  • Khéphren : Sa statue a été trouvée dans le temple de la vallée, avec plus de 400 figurines, un bol et une tête de massue dans le temple à l'est de la pyramide.
  • Djefre : Un cartouche trouvé sur le toit de la fosse contenant la barge solaire, à côté de la pyramide centrale.
  • Mykérinos : Un cartouche trouvé dans la troisième pyramide.
  • Shepseskhaf : Un cartouche trouvé au temple mortuaire de Khéphren.
  • Khentkaues : Tombe funéraire entre la pyramide de Khéphren et la chaussée de Mykérinos.

En conclusion, il faut retenir que les cartouches de la plupart des rois de la IVe dynastie ont été retrouvé à Gizeh, et que la grande pyramide contient celui de Khéops, ce qui tend à prouver que le plateau de Gizeh est bien une constuction de cette dynastie.


Constructeurs présumés des grandes pyramides de Gizeh

Ce qui fait vraiment débat dans l'attribution de la paternité des pyramides est l'interprétation que l'on en fait. Une des rares autres références écrites à Khéops est sur la "stèle de l'inventaire", découverte à Gizeh dans les années 1850. Cette pierre gravée commémore la restauration par Khéops d'un petit temple près de la pyramide, et indique que le sphinx, le temple de sphinx, et probablement la grande pyramide elle-même, existaient déjà en son jour. La stèle est écrite avec un style ultérieur à cette époque et bien que certains égyptologues la considèrent comme une copie d'un original de la IVe dynastie, il est souvent admis qu'il s'agit d'une production saïtien originale. De toute façon, cela contredit l'idée que le Sphinx a été construit par Khéphren, qui a régné après Khéops.

Les égyptologues pensent actuellement que Hemiounou (2570 avant JC) est l'architecte de la grande pyramide. Il était le fils de Nefermaat, un parent de Khéops. Les archéologues ont trouvé des mentions de Hemiounou avec des titres que l'on peut traduire à peu près "maître des travaux" et "vizir". Sa tombe se trouve près de la pyramide de Khéops et contient des reliefs de son image. Certaines pierres de son mastaba sont marquées avec des dates se référant au règne de Khufu.

Pour la deuxième pyramide, celle de Khéphren, on peut citer Petrie "Les seules preuves sont les morceaux d'un bol et une tête de massue avec son nom trouvé dans le temple (à l'est) de cette pyramide". "Des statues de Khéphren ont été trouvées dans les environs, mais Khefren, que Petrie pensait avoir régné de 3908 à 3845 avant JC était, comme Khéops et Mykérinos, également vénéré plus tard et il n'y a maintenant aucun moyen de dire si les objets et les statues portant son cartouche sont des produits de l'âge de la pyramide ou d'une époque ultérieure.

Voici ce que dit William R. Fix à propos de la troisième pyramide : "La troisième pyramide a été attribuée à Mykérinos uniquement parce qu'Hérodote et Diodorus Siculus les lui ont attribué et parce que le nom "Mykérinos" a été trouvé écrit à la peinture rouge sur le plafond d'une chambre des trois pyramides annexes, celles au sud de cette troisième pyramide. (Edwards, Les pyramides d'Egypte, page 120). Aucun nom de ce genre n'a été trouvé dans la troisième pyramide elle-même. Il est fort probable que la petite pyramide ne soit pas contemporaine de la troisième pyramide"

Le manque de preuves concernant l'identification des constructeurs des pyramides de Gizeh explique pourquoi les égyptologues ont été forcés de reconnaître qu'au-delà de l'association traditionnelle entre le complexe de Gizeh et les pharaons de la IVe dynastie, il y a très peu de preuves que la IVe dynastie a été à Gizeh. En fait, il a même été suggéré que la IVe dynastie construisait sur un endroit déjà considéré comme sacré puisqu'il montre des signes d'utilisation depuis au moins la Iere dynastie.


Les cartouches

Un cartouche est le nom que l'on donne à un nom propre dans l'écriture hiéroglyphique, celle en cours chez les égyptiens antiques. Il se caractérise par un trait qui entoure le nom écrit, généralement celui du pharaon, formant un ovale reconnaissable au milieu des autres signes.

Certains de ces cartouches ont été découverts à l'intérieur de la Grande Pyramide, au-dessus de la chambre du Roi et dans l'une des chambres de déchargement. En 1837, le colonel Howard Vyse et ses assistants, en passant le chemin étroit qui menait du haut du mur oriental de la Grande Galerie à la chambre de déchargement qui se trouve juste au-dessus du plafond de la Chambre du Roi, ont découvert quatre autres chambres de déchargement. Chacune d'elles fotn de deux à quatre pieds de haut. Elles avaient été scellées depuis la construction de la pyramide et la poudre devait être utilisée pour y accéder.

Sur certains des murs et des plafonds de ces quatre chambres, on trouve des hiéroglyphes grossiers (uniquement sur des blocs de calcaire), peints en rouge, que l'on croit avoir été ajoutés par les équipes de travailleurs. Les inscriptions comprenaient deux cartouches (noms royaux enfermés dans un ovale) "Khéops" (Shofo) et "Khefren" (Noumshofo). Les égyptologues ont pris cela comme une confirmation que la Pyramide a été construite pour le pharaon Khéops. Mais comme indiqué précédemment, les problèmes liés aux cartouches sont doubles :

  • Il faut assurer leur authenticité
  • Il faut savoir les interpréter

Peut-être serait-il préférable de confirmer leur authenticité avant de tenter de les interpréter :

Assurer l'authenticité des cartouches

Comme on pouvait s'y attendre les cartouches sont rapidement devenus un sujet de discorde car on prétendait qu'ils contenaient des fautes d'orthographe par rapport à un livre bien connu sur les hiéroglyphes que le colonel Vyse possédait lors des découvertes. D'autres découvertes du colonel Vyse ont également été remises en question, ce qui pourrait le discréditer. Il a également été suggéré par le petit-fils de Humphries Brewer, le maître maçon engagé par Vsye pour se frayer un chemin dans la pyramide, un homme qui a été témoin de la découverte des cartouches a été expulsé du site suite à un désaccord sur ce qu'il convenait de faire. Ceci n'engendre pas la sérénité nécessaire à l'étude calme d'un site aussi important que la grande pyramide.

Mais un fait parle de lui-même. Certaines inscriptions commencées sur une face d'un bloc se poursuivent sous d'autres blocs. Il vaut donc la peine de regarder de plus près les accusations contre Vyse:

L'esquisse du cartouche de la grande pyramide apparaît pour la première fois dans "The Pyramids of Gizeh" de Perring, publié en 1839, et quelques années plus tard dans le livre de Vyses "Operations réalisé dans la grande Pyramide de Gizeh en 1837", publié en 1842. (Pitch a le cartouche en question sur le tableau VII), Sitchin montre le dessin dans son livre "Stairway to Heaven" dans une version petite et agrandie :

Cartouche dans la grande pyramide par Stichin

Regardez le petit croquis sur le côté gauche. A l'intérieur du cercle, vous pouvez voir une petite structure, qui se condense dans la grande image sur la droite par un point. Comparons cela aux images des rapports originaux :

Cartouche Khéops par Vyse
Cartouche Khéops par Perring

Le cartouche de Perring est différent de celui de Sitchins. La queue du serpent se termine par exemple vers le haut, alors que le serpent de Sitchins plie la queue vers le bas. L'image de Sitchins ressemble plus à un dessin de Vyses. Mais une chose est clairement visible : dans les deux sources, Vyse et Perring, la petite structure dans le cercle est trois lignes horizontales. Les deux images montrent indubitablement un "Kh" et non un "Re". Et tandis que nous pouvons voir que la petite image de Sitchins sur la gauche vient du rapport de Vyses, nous pouvons également voir que son "agrandissement" sur la droite n'est pas un agrandissement mais une nouvelle image, probablement dessiné par Sitchin lui-même - et truqué ! Sitchin n'a pas trouvé de faux, il en a produit un lui-même pour obtenir son histoire de faucon.

Cartouche de Khéops

Cartouche de Khéops

Selon Sitchin, Vyse croyait que "Khéops" s'écrivait avec un disque solaire. Et à cause de cela, le faussaire l'avait écrit ainsi dans la chambre. Mais le journal de Vyses explique ce qui s'est passé réellement :

Le 27 mai 1837, nous découvrons le premier cartouche de Khéops. Dans les jours qui suivent, Vyse commence une analyse. Et si l'on est capable de lire son écriture, il découvre des choses fascinantes. Oui, Vyse n'était pas un expert en hiéroglyphes. Et oui, Vyse avait avec lui le livre "Material Hieroglyphica", qui provoquait des erreurs d'interprétations. Il s'attendait donc à ce que le premier signe du cartouche soit un disque solaire et se posa la question de savoir pourquoi ce n'en était pas un. Il ne pouvait pas comprendre le "Kh", donc il philosophe sur cette page de son journal sur la possibilité d'écrire un "Re" avec des lignes au lieu d'un point.

Il a été jusqu'à recopier l'image erronée de Wilkinson sur la page de ses notes. Il note aussi que ce disque peut aussi être écrit avec un point au milieu (le petit cercle sur le dessus) et qu'il s'attendait à l'une de ces deux écritures. Il note aussi qu'il voyait plutôt un cercle avec trois lignes. C'est clairement une erreur de Wilkinson, pourtant un célèbre expert hiéroglyphique. On en conclu que Vyse n'a pas copié son graphe d'un livre, il a trouvé quelque chose qui contredisait complètement une table d'un célèbre livre académique et ne savait que faire de cette découverte. Il est intéressant de noter que rien de plus n'a été découvert depuis les "découvertes" originelles de Vyse.

Savoir interpréter les cartouches

Source : Birch's Analysis of the Cartouches from Perrings "Pyramids of Gizeh" from 1839

Un cartouche de "Khéops" a été trouvé sur les toits Sud de la chambre de Campbell, et un cartouche "Khnum-Khuf" sur le mur Sud de la chambre de reine Arbuthnot, située en dessous. Nous pouvons voir que les deux cartouches n'apparaissent pas côte à côte. Le style d'écriture est certainement hiéroglyphique, mais il contient aussi des caractères qui n'ont pas encore été traduits.

Fix commence ainsi son interprétation :

En termes de preuves directes et solides, l'association de Khéops avec la grande pyramide repose entièrement sur le fait apparemment simple qu'il y a des cartouches à son nom sur les murs des chambres cachées à l'intérieur du bâtiment. Cependant, la controverse générale entourant la pyramide s'étend même à la signification de ces marques, et la preuve n'est pas aussi simple que cela puisse paraître. Ces cartouches ne sont pas les seuls cartouches dans les chambres de décharge. Il y en a d'autres, plus nombreux, marqués "Khnoum-Khouf". Le problème est que les égyptologues ne savent pas qui était (ou même ce que était) "Khnoum-Khouf". Comme Breasted l'a expliqué, l'écriture de ces premières dynasties "est sous une forme tellement archaïque que beaucoup des rares fragments que nous possédons de cet âge nous sont inintelligibles". En outre, ces cartouches se trouvent également ailleurs, en particulier sur le mont Sinaï.

Nous ne sommes donc plus dans la question de l'authenticité mais dans celle de l'interprétation. Il est important de noter qu'il admet (comme d'autres), que ces cartouches sont authentiques, ce qui lui pose un problème est leurs significations.

Citons à présent Petrie : Un autre nom a été trouvé gravé sur les blocs de la Pyramide, côte à côte avec ceux portant le nom de Khéops. Cet autre nom est le même que celui de Khéops, avec le préfixe de deux hiéroglyphes, un pichet et un bélier et il est diversement rendu sous l'appellation "Khnumu-Kheops", Nh-Shufu et Shu-Shufu. La théorie la plus plausible est qu'il s'agisse de Khéops, et que le bélier est simplement un symbole du dieu Shu mis comme déterminatif en tant que première syllabe du nom. Mais par contre cette hypothèse il faut remarquer que :

  • La prononciation était Khéops, et non Shufu, dans les premiers temps
  • Que le premier hiéroglyphe, le pichet, est ainsi inexpliqué
  • Qu'il n'y a pas de préfixe similaire d'un déterminant au nom d'un roi, dans tout autre cas parmi les centaines de noms et les milliers de variantes, connues.

Petrie dit aussi : "La seule grande inscription royale (de Khéops) se trouve sur les rochers du Sinaï. Il y a deux tablettes : une avec le nom et les titres de Khéops, l'autre avec le roi frappant un ennemi, et le nom Khnoum-Khéops. Le nom se trouve dans cinq endroits différents. Les deux noms successivement inscrits ne peuvent pas être du hasard. Soit il s'agit de deux noms différents d'un même roi, soit il s'agit de deux rois distincts. Si c'était le cas , Khnoum-Khéops devait être le plus important.". Fix souligne également que, bien que l'inscription "Khnoum-Khéops" soit plus fréquente que celle de Khéops, le nom n'apparaît sur aucune des listes des rois.

La liste de roi de Manetho indique deux pharaons, Suphis I et Suphis II, dont le premier, étymologiquement, relie "Raufu-Khéops" à "Shoufu" et "Shuphis" à Suphis. Il nous reste l'autre cartouche "Khnum-Khéops" qui ne nécessite que l'identification de la partie "Khnum". Garnier dit des cartouches Suphis II, appelé Num Shufu, se montre co-régent avec Suphis, il a coopéré avec lui à la construction de la grande pyramide; les deux noms étant constamment trouvés sur sa maçonnerie avec la marque les indiquant ensemble. (Il fait référence à l'Histoire monumentale d'Égypte d'Osborn, Vol 1, pages 279 à 281)

Il y a alors un argument selon lequel les cartouches servaient pour deux co-régents. Sur les monuments portant le nom de Khnumu-Khéops à Gizeh et à Wady Maghara, il y a aussi le nom de Khéops. Il est très probable que les noms se soient ainsi trouvés ensemble, s'ils étaient co-régents, comme leur occurrence conjointe dans la pyramide, et ailleurs, et l'on doit donc d'attendre à les trouver ensemble. De telles co-régences existaient souvent à l'époque.

Max Muller pensait que "Khnoum-Khéops" représentait un Dieu. Fix a également noté l'association entre Khéops et Hermès. Il a dit: "Un érudit (Stewart ?) dit qu'il y avait un dieu en Egypte appelé Khnemu qui était l'incarnation de l'intellect lui-même. Les noms alternatifs pour Khnemu étaient Khnoum, et Chnuphis ou Chnouphis qui est étymologiquement similaire à celui de Souphis".

"Khéops" est donc une forme abrégée de 'Khnum-Khéops', qui signifie "Khnum me protège". Le dieu Khnoum était le potier divin qui a réalisé les œuvres demandés par Thoth. Thoth (ou Djehuti) était le dieu de la sagesse, l'intelligence dirigeante de l'univers, et fut connu plus tard sous le nom de Hermès, Mercure et Hénoc. Thoth-Hermès était l'inventeur des arts et des sciences, le protecteur de la sagesse secrète et un initiateur. Le nom a été adopté par de nombreux adeptes initiés, connus sous le nom de "serpents de la sagesse"; le caducée ou le bâton d'Hermès est entrelacé avec un ou deux serpents. Khnum fut connu plus tard sous le nom de Kneph ou Chnuphis, qui était représenté par un énorme serpent; il représentait la sagesse créatrice divine et était le patron des initiés.

Il a également été avancé l'idée que la présence des cartouches Khéops et Khnoum-Khéops à l'intérieur de la Grande Pyramide et sur certaines des pierres de maçonnerie à l'extérieur ne prouve pas que c'était le pharaon Khéops de la IVe dynastie qui l'avait construit, il a peut-être été nommé d'après la pyramide, plutôt que l'inverse. Le cartouche de Khéops a été trouvé sur des dizaines de tombes et monuments en Egypte, certains d'entre eux datant de plus tard que la IVe dynastie.

Cette disparité entre les arguments met en évidence la faible compréhension des événements qui se sont déroulés durant la IVe dynastie. Il nous reste les possibilités suivantes :

  • Khéops a peut-être été nommé ou associé à un dieu appelé "Khnum" ou "Khnum-Khufu", mais dans ce cas pourquoi mettre un nom de dieu dans un cartouche ?
  • "Khnum-Khéops" ou "Num-Shufu" était co-régents. Peut-être "Suphis II" et Khéphren l'étaient aussi. Mais là aussi pourquoi le cartouche n'existe dans aucune des listes des rois ?
  • Le Bélier et la Cruche ont une signification différente et non littérale.
  • Le mot "Khnoum" ou "Noum" signifie quelque chose qui n'a pas encore été traduit correctement.


Voir aussi :

Le plateau de Gizeh

Le phénomène d'apothème





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