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Société d'Exploitation de la Tour Eiffel


La Société d'Exploitation de la Tour Eiffel est l'organisme qui gère la tour Eiffel au quotidien. Si sa forme actuelle est récente, c'est dès sa construction de Gustave Eiffel décida de créer une société d'exploitation, ne se sentant pas apte à s'occuper lui-même de son monument d'un point de vue commercial. Il avait conscience de n'être qu'un constructeur, pas un exploitant, c'est donc pour ça qu'il créa, alors même que la tour n'était pas terminé, en 1889, cette société.


Création de la société d'exploitation

Exploitation durant l'exposition universelle de 1889

Recettes

Dépenses

Exploitation durant de 1890 à 1898


Création de la SETE

Vers la fin de l'année 1888, le montage de la Tour était presque achevé et il ne manquait plus que quelques-uns des panneaux supérieurs et le couronnement. Toutes les difficultés étaient donc vaincues et j'étais assuré d'arriver, sans retard sensible, à l'achèvement définitif. Aussi, désireux de m'épargner les préoccupations de surveillance d'une exploitation qui ne rentrait pas dans mes habitudes de constructeur, je résolus de fonder une Société spéciale qui se chargerait de ce soin et à laquelle je rétrocéderais les travaux exécutés, ainsi que les droits qui m' étaient conférés par ma concession.

Le succès universel de curiosité qu'obtenait déjà la Tour pendant son exécution m'était une sûre garantie qu'elle devait être, pendant l'Exposition, extrêmement visitée, et qu'envisagée comme une affaire, elle devait être une excellente opération pour la Société qui se chargerait de son exploitation.

Je tenais en outre, et de la manière la plus essentielle, à ce que mes apports ne fissent l'objet d'aucune des majorations que présentent souvent des affaires de ce genre. Aussi j'évaluai de la façon la plus modérée les dépenses qui me restaient à faire et je portai le prix complet de la Tour et de ses accessoires, tels qu'ils étaient décrits â l'acte de concession, au chiffre très bas de 6 500 000 francs. Comme je devais recevoir 1 500 000 francs de subvention de l'État, les travaux exécutés ne représentaient plus que le complément, soit une somme de 5 000 000 de francs, et c'est à cette somme que j'avais fixé le capital de la Société à constituer.

Nous avons vu précédemment qu'en réalité les dépenses ont excédé mes prévisions et se sont élevées à 7 392 502,97 francs, soit un excédent de 892 302,97 francs. Cet imprévu, auquel je n'avais pas fait une assez large part, tenait à mille détails d'installation dont il était bien difficile de se rendre compte à l'avance, et c'est la Société qui en a bénéficié. En outre, je ne voulais me réserver aucune part quelconque du bénéfice avant que les premiers actionnaires fussent complètement remboursés.

Ce n'est qu'à partir de ce moment que les recettes devaient, déduction faite des frais d'exploitation et d'administration, être partagées en parts égales entre les actionnaires et moi-même. Avec le concours de la Banque franco-égyptienne, de la Société générale et du Crédit industriel et commercial, je fondai, le 31 décembre 1888, la Société de la Tour Eiffel, dont les statuts portent :


M. Eiffel apporte à la Société le droit à la jouissance de l'exploitation de la Tour Eiffel pendant l'année de l'Exposition et pendant les vingt années qui suivront, tel que ce droit lui a été concédé par la convention du 8 janvier 1887 avec l'Etat. Il s'oblige à achever, dans les délais et conditions fixés par lesdites conventions, l'installation complète de la Tour et de ses accessoires, tels qu'ils sont définis par la convention avec l'État.

Ces constructions et installations seront faites par M. Eiffel de ses deniers, en y comprenant la somme a lui allouée sur les crédits de l'Exposition. M. Eiffel se réserve, pendant toute la durée de l'exploitation, la jouissance exclusive de la partie supérieure de la Tour, en dehors de la partie accessible au public, étant entendu que cette jouissance ne pourra faire pour lui l'objet d'aucun profit en argent. Le fonds social est fixé à 5 100 000 francs divisé en 10 200 actions de 500 fr chacune.

Sur les produits nets, déduction faite de toutes les charges, c'est-à-dire sur les bénéfices, il sera prélevé 5% pour fonds de réserve, ou telle portion des bénéfices qui sera jugée convenable par l'assemblée générale. Tout surplus des bénéfices est affecté à l'amortissement des actions, jusqu'à ce que chacune d'elles ait reçu remboursement de 500 fr. Aucune distribution à titre d'intérêt ou de dividende n'aura lieu jusque-là. Après remboursement de l'intégralité du capital, les titres des actions seront remplacés par les actions de jouissance et les bénéfices se répartiront alors de la manière suivante :

50% pour les actionnaires et 50% à M. Eiffel ou à ses ayants droit.

Ces 50% des bénéfices attribués à M. Eiffel pourront être divisés en parts el représentés par des titres, dont le nombre, la forme et le mode de transmission seront fixés par le premier Conseil d'administration de la Société. Leur nombre a été déterminé égal à celui des actions, soit 10 200.


II résulte de ces stipulations que, le capital primitif ayant été intégralement remboursé dés la première année et le nombre des actions de jouissance qui remplacent les premières étant resté de 10 200, les bénéfices suivants sont partagés par parts égales entre les actions de jouissance et les parts bénéficiaires.

La Société fut définitivement constituée à la date du 4 mars 1889 et le premier Conseil d'administration fut composé comme suit : MM. G. Eiffel, Président; Couder, Directeur général honoraire de la Comptabilité publique; Gabriel Thomas, Administrateur délégué; Prègre (Arthur), Directeur de la maison Fould-Dupont, à Paris; Salles (Adolphe), Ingénieur, Administrateur délégué de la Compagnie des Établissements Eiffel.

Commissaires : MM. Charton (Jules); E. Truelle; Moïse Dreyfus.


Cette nouvelle société étant créé, elle commence dès sa première année à avoir des recettes et des dépenses. Voici le détail de chaque gain et chaque perte de cette première année, durant laquelle eut lieu l'exposition universelle de 1889. Pour brûler les étapes, sachez que les recettes se sont montées à 6 523 847,40 francs, les dépenses à 972 810,93 francs pour un bénéfice net de 5 551 036,47 francs ayant servi pour 5 100 000 francs au remboursement du capital social.

Cette société a donc été rentable, dès la première année.


Exploitation de la tour Eiffel durant l'exposition universelle de 1889

Recette d'exploitation durant l'exposition universelle de 1889

Il y a eu diverses sources de revenue pour l'exploitation de la tour Eiffel, durant l'exposition universelle. Ce tableau les récapitule. Vous avez dans la suite de cette page les détails de chaque partie.

  • Recettes nettes aux guichets : 5 919 884,00 francs
  • Restaurants et bars : 457 686,90
  • Concessions diverses : 104 427,65 francs
  • Ventes directes : 21 441,20 francs
  • Distributeurs automatiques : 9 848,35 francs
  • Intérêts des fonds placés : 10 559,30 francs
  • Total des recettes : 6 523 847,40 francs

A noter que le rapport du Conseil d'administration officiel de l'époque porte le total des recettes à 6 687 893,40 francs. C'est parce qu'il y figure premièrement une somme de 100 000 francs pour versements en espèces sur 200 actions et deuxièmement la somme de 64 046 francs reversée à l'Exposition et portée comme dépenses.


Tarifs individuels des montées aux étages

L'Exposition universelle de 1889 n'a ouvert officiellement le 6 mai, mais ce n'est que le 15 mai que la Tour fut ouverte au public. En outre, comme les divers ascenseurs n'ont pu fonctionner de suite, mais à des époques successives, le public dut monter à pied par les escaliers, savoir :

  • Au 1er étage jusqu'au 27 mai, date de la mise en service des ascenseurs Combaluzier.
  • Au 2e étage jusqu'au 4 juin, date de la mise en service de l'un des ascenseurs Otis; le second a été livré le 22 juin.
  • Enfin, l'ascenseur Edoux n'ayant été mis en service que le 13 juin, on n'a pu avant cette date monter au sommet.

Les prix d'entrée du monument, lors de l'exposition, étaient, pendant la semaine : 2 francs pour le 1er étage, 3 pour le 2e et 5 pour le 3e.

A partir du 7 novembre, lendemain du jour de la clôture de l'Exposition, le prix d'entrée pour le 1er étage a été réduit à 1 fr et celui de l'ascension totale à 4 fr. Pour les dimanches et jours fériés, les prix fixés par le cahier des charges de la concession étaient : 50 centimes pour le 1er étage, 1 francs pour le 2e et 4 francs pour le 3e.

Ces prix n'ont été perçus qu'un seul jour, le dimanche 16 juin; mais l'affluence des visiteurs fut telle ce jour-là qu'elle inspira des craintes à l'Administration de l'Exposition, qui dut consentir, en vue de prévenir le désordre résultant de cette affluence, à doubler le prix de 2 fr primitivement fixé, à la condition que le bénéfice résultant de cette mesure serait partagé entre ladite Administration et la Société de la Tour. Par suite, les prix des dimanches et fêtes furent fixés de la manière suivante : 1 francs le 1er étage, 2 francs le 2e étage et 4 francs le 3 étage. Ces prix n'étaient perçus que de 11 heures du matin à 6 heures du soir. En dehors de ces heures, le prix normal de la semaine s'appliquait.


Produit des ascensions

Nous empruntons les chiffres qui vont suivre au remarquable rapport présenté au Conseil d'administration par M. Couder, qui a été chargé de l'organisation du service des recettes de toutes natures, service qui a parfaitement fonctionné. Le nombre des visiteurs payants se répartit ainsi, durant l'exposition universelle de 1889 :

  • 1 968 287 visiteurs ayant fait l'ascension du 1er étage
  • 1 283 230 au 2e étage
  • 579 384 au 3e étage

Ces nombres peuvent se décomposer autrement : 685 057 visiteurs s'arrêtant au 1er étage, 703 846 au 2e et 579 384 au 3e, soit un total de 1 968 287 visiteurs.

Les deux journées où le nombre des visiteurs a été le plus élevé sont celles du 10 juin (lundi de la Pentecôte), 23.202 visiteurs, et celles du dimanche 18 août, 18.950 visiteurs. La semaine où l'affluence a été la plus grande est celle du 11 au 17 septembre. Elle a donné 110.905 visiteurs, soit une moyenne de 15.900 visiteurs par jour. Le tableau ci-dessous résume le nombre des entrées par mois :

Répartition des visiteurs durant l'exposition universelle

Le mois le plus productif a été celui de septembre, pour lequel le nombre des visiteurs a atteint 409.793, donnant une moyenne de 13.600 visiteurs par jour.

Cette affluence des visiteurs a été facilitée par le beau temps exceptionnel qui a régné, sauf en mai, dune manière générale pendant toute l'Exposition.

Du 15 mai au 2 novembre, on a relevé 72 jours beaux, 57 incertains, 42 mauvais par suite de pluie ou vent, de sorte que, sur 171 jours, il n'y en a eu que le quart pendant lesquels les ascensions ont été plus ou moins partiellement contrariées.

Le produit des entrées, au moyen tant des escaliers que des ascenseurs, s'est élevé à la somme brute de 5.983.930 fr, dont il y a lieu de déduire la somme retenue par l'Administration de l'Exposition pour les dimanches et fêtes, comme il a été dit plus haut, soit 64.046 fr. Ce qui réduit le produit des entrées à 5.919.884 fr. qui se décompose ainsi :

Type de recette durant l'exposition universelle

Le produit moyen d'un visiteur est de 3 fr. et équivaut à celui d'un visiteur s'arrêtant à la 2e plate-forme. Un service direct était organisé pour monter sans arrêt du sol à la 2e plate-forme. — Le nombre de voyageurs qui en ont profité a été de 294.001 sur 1.283.230, soit environ 23%. Nous donnons ci-contre le tableau qui fournit le relevé des recettes pour chaque semaine.

Recette hebdomadaire

Les deux plus fortes recettes journalières sont celles du lundi 9 septembre pour 6o 756 fr et du lundi 16 septembre pour 59 457 fr. Les recettes hebdomadaires qui ont été les plus élevées sont celles de la 18e semaine (11 au 17 septembre) pour 349.796,50 fr, soit une moyenne de 49.971 fr par jour, et celle de la 17e semaine (4 au 10 septembre) pour 343.722,50 fr, soit une moyenne de 49.103 fr par jour. La moyenne générale par semaine, du 15 mai au 5 novembre, a été de 233.812,74 fr, ce qui donne par jour une moyenne de 33.400 fr.


Produit des restaurants

Les redevances des restaurants ont pour base un prélèvement proportionnel sur les recettes brutes de chaque journée. Ces redevances ont produit la somme totale de 457.686,90 fr ainsi répartie :

Recette des restaurants

Les recettes se décomposent par mois ainsi :

Recette des restaurants par mois

On voit que ce sont les mois de juin et septembre qui ont donné lieu aux plus fortes recettes.


Produit des concessions diverses

Le droit concédé à divers industriels de vendre certains objets à l'intérieur de la Tour a fait l'objet de traités stipulant, au profit de la Société, des redevances proportionnelles au montant des recettes brutes réalisées par les concessionnaires. Ces redevances se sont élevées à la somme totale de 104 427,65 francs, provenant des opérations ci-après :

Recette des concessions diverses

Produit des distributeurs automatiques

Le produit des distributeurs automatiques s'est élevé à 9 848,35 francs, toujours pour la période de l'exposition universelle de 1889.


Produit des ventes directes de souvenirs

La vente des objets qui n'ont pas donné lieu à des concessions a été faite par la Société qui a acheté lesdits objets aux fournisseurs et les a vendus directement au public. Les prix des objets achetés étant de 42 130,95 francs et le produit brut des ventes faites au public s'élevant à 63 572,15 francs il en résulte pour la Société un bénéfice net de 21 441,20 francs.


Intérêts de fonds placés

Les intérêts obtenus par le placement des fonds a été de 10 559,30 francs


Frais généraux d'exploitation durant l'exposition universelle de 1889

Personnel

Les dépenses de personnel se sont élevées à 286 428,60 francs avec un nombre de 242 agents dont les coûts étaient :

Dépenses d'exploitation durant l'exposition universelle de 1889

Fournitures de bureau

Le coût des fournitures de bureau a été de 9 569,85 francs.


Menus dépenses diverses

Comme dans toutes les entreprises certaines dépenses n'entrent pas dans une catégorie précise, d'où des "dépenses diverses" dont le montant était de 7 170,26 francs.


Balayage

L'indemnité accordée au personnel employé au balayage et, en dehors des heures réglementaires, l'enlèvement des ordures (1 404 m2 à 2 fr), ainsi que les ustensiles ont donné une dépense de 16 032,95 francs, moins remboursement par les concessionnaires de 2 073,00 francs. Le coût de balayage a donc été de 13 959,95 francs.


Abonnement à la Compagnie des Eaux

Dépenses d'eaux

Impôts, loyers et assurances

En y comprenant une somme de 5 000 fr pour location des bureaux rue Pasquier, et une somme de 1.000 fr pour location de l'emplacement de la Tour au Champ de Mars, ce chapitre s'est élevé à 9.244,45 francs.


Éclairage

Les dépenses d'éclairage au gaz et à l'électricité se sont élevées à 12 046,75 francs, dont à déduire la part incombant aux restaurants de 6 653,00 francs, ce qui donne un reste net de 5 595,75 francs.


Phare électrique

L'entretien du phare a eu un coût relativement important :

Dépenses d'entretien du phare électrique

Chauffage des machines

Ce chauffage comprend

Chauffage des machines

Autres dépenses

Débets, non-valeurs et restitutions : 938,25 francs

Frais de voitures : 6 204,90 francs

Frais de police : 6 391,50 francs

Indemnités, souscriptions et donations : 2 318.75 francs. Ces indemnités s'appliquent principalement aux détériorations de vêtements.

Matériel de perception : 7 868.25 francs. Il s'agit des fournitures de tickets à 1,75 francs le mille, ainsi que les pinces à perforer.

Habillement des agents : 20 568,05 francs

Réceptions officielles : 5 039,15 francs. Ces frais comprennent les médailles distribuées, ainsi que les photographies et leurs cartables

Service de Caisse (au Crédit Industriel) : 1 000 francs


Total des dépenses d'exploitation pour la durée de l'exposition universelle

Le total des dépenses d'exploitation pour la durée de l'exposition universelle est donc de 452 529.01 francs, auxquels il faut déduire les frais de transport des marchandises par les ascenseurs remboursés par les concessionnaires (7 248 francs) et les amendes et recettes accidentelles (2 304,20 francs). Le total des dépenses pour cette période a donc été de 442 976.81 francs.

A ce chiffre il faut ajouter la publicité (110 215 francs), l'netretien des machines et outillage (52 627,39 francs), les agio sur obligations du Trésor (3 875 francs) et le Conseil d'administration et Commissaire des comptes (30 000 francs + 3000 francs).

Enfin il restait encore à payer diverses choses : 14 099,40 francs de constitution de la société, 35 626,85 francs de mobilier et matériel, 31 966,15 francs de machines, entretien et outillage, 271 437,08 d'installation et aménagements, 72 426,90 de phare électrique, et 4 526,90 francs de matériel de perception, moins 100 000 francs d'extimation actuelle. Tous ces frais entrent en amortissement, ça fait un total de 330 116,73 francs.


Exploitation de la tour Eiffel entre 1890 et 1898

Ces chiffres nous sont donnés à la meilleure source qui soit, c'est Gustave Eiffel qui publia le résultat d'exploitation de sa tour entre 1890 et 1898. Voici, année après année, le tableau récapitulant le nombre d'ascension ainsi que les recettes de diverses catégories.

Recette d'exploitation entre 1890 et 1890

Il résulte de ce tableau que, pendant les neuf années qui ont suivi l'Exposition, le nombre des visiteurs a été de 2 312 095, soit une moyenne de 256 900 par an. Le total des recettes, pendant la même période, a été de 4 668 406,88 francs, soit une recette moyenne de 518 500 francs par an.

Voici ensuite le tableau des frais généraux d'exploitation, qui sont détaillés comme il a été fait pour l'année 1889.

Dépenses d'exploitation entre 1890 et 1890

Les frais généraux de l'exploitation ont donc été constamment en s'atténuant et ont passé de 313 940,64 francs à 173 623,59 francs; ce chiffre paraît être la limite inférieure de ceux-ci. Le total s'élève pour les neuf années à 1 853 906,97 francs, soit une moyenne par année de 206 000 francs.

Mais, en dehors des frais généraux d'exploitation, il y a certaines catégories de dépenses, telles que celles pour constructions nouvelles ou transformations des anciennes (la salle des fêtes notamment), ainsi que les frais du Conseil d'administration, qui viennent chaque année sensiblement réduire la part disponible sur la différence des sommes portées dans les tableaux ci-dessus. Les dividendes réellement distribués, ainsi que les fonds mis en réserve, comme réserves statutaires et fonds de prévoyance, sont résumés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des bénéfices d'exploitation entre 1890 et 1890

Les bénéfices totaux, y compris le reliquat de 1889, se sont élevés à 1 622 048,42 fr. Sur cette somme, il a été distribué :

  • Comme dividende : 1.348.400,00 francs
  • Mise en réserve pour les travaux de 1900 : 137 970,20 francs
  • Porté au fonds de prévoyance : 65 000,00 francs
  • Porté a la réserve statutaire : 72 678,22 francs
  • Total : 1 022 048,42 francs

En résumé, à la fin de l'année 1898, la situation financière de la Société était la suivante :

  • Solde de mise en réserve pour travaux : 137 970,20 francs
  • Fonds de prévoyance : 165 000,00 francs
  • Réserve statutaire : 355 230,07 francs
  • Total : 658 200,27 francs


Voir aussi :

Histoire de la tour Eiffel

Construction de la tour Eiffel


La tour Eiffel



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