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Description de la tour Eiffel


Comment faire pour décrire un monument international aussi connu que la tour Eiffel ? La meilleure solution semble être celle qui consiste à rester simple et décrire ce qu'on voit. On constate donc qu'il s'agit d'une tour métallique faite de poutrelles entremélées prenant appui sur le sol sur 4 piliers massifs. Sa forme générale est proche de la pyramide, mais elle en diffère par l'incurvation faible mais existante de ses côtés. Elle se compose de deux parties : La partie basse, caractérisée par 4 piliers s'arc-boutant au sommet de cette partie, et une partie haute, qui est la suite de l'élévation des piliers au moment où ils se joignent. Cette jonction est au niveau d'une plate-forme qui correspond au 2e étage de la tour, le premier étant approximativement à mi-chemin du sol au-dessous, alors que le troisième est proche du sommet.

Les liens ci-dessous explique comment est l'étage et donne ce qu'il y a à voir.

Détail du Parvis

Détail du Premier étage

Détail du Deuxième étage

Détail de l'étage intermédiaire

Détail du Troisième étage

Tout en haut du monument se trouve, au-dessus du 3e étage, une salle où sont installés les équipements radiophoniques et télévisuels permettant la diffusion des ondes, puis les différentes antennes TV et radios. Parmi les détails, le premier étage possède un arc décoratif sous son plancher, et chaque pilier a un ascenseur pour permettre une montée rapide jusqu'au 2e étage, ou un autre ascenseur autorise la montée jusqu'au 3e étage.


Forme générale

La tour Eiffel est une structure en fer puddlé, un fer qui a perdu une part de son carbone et donc rouille moins vite. Elle est de forme pyramidale aux côtés légèrement incurvés. Elle mesure 324m de haut et se divise en 4 parties séparées par un étage. Jusqu'au deuxième étage la tour est faite de 4 piliers distincts, mais à partir de là ils se joignent en un unique pylone qui s'élève verticalement jusqu'au sommet. Les étages sont successivement aux altitudes de 57m, 115m et 276m. Il existe un étage intermédiaire, entre le deuxième et le troisième, mais il est inutilisé de nos jours. Il servait, au XIXe et début XXe siècle, de plate-forme de transbordement pour les passagers allant au sommet car les ascenseurs n'étaient pas capables de s'élever si haut en une seule fois.

La tour est décorée d'arcades, au niveau du premier étage, et chaque étage possède différents bâtiments : Restaurants, boutiques, musées, galeries d'observation, et même, l'hiver, une patinoire. Les ascenseurs facilitent la montée des visiteurs mais il est possible de monter la tour par l'escalier jusqu'au 2e étage.


Orientation de la tour

La tour Eiffel est construite dans l'axe du champs de Mars de Paris qui est lui-même orienté approximativement à 45° par rapport au méridien. En y construisant une tour de base carrée, les quatre piliers se retrouvent axés sur les 4 points cardinaux. Il y a donc tout naturellement un pilier Nord, un Ouest, un Sud et un Est. Pour s'y retrouver de façon plus technique, Gustave Eiffel et ses ingénieurs les avaient numérotés de 1 à 4, dans cet ordre, mais de nos jours c'est une notion qu'on a perdu.


La suite de ce document est le texte descriptif qu'a donné Gustave Eiffel dans son livre, "La tour de 300m". Il est beaucoup plus précis, assez technique, et d'un style de la fin du XIXe siècle qui peut nous paraître un peu lourd parfois. Alors avant d'aller plus loin, voici différents documents qui peuvent vous intéresser :



Forme générale

D'un point de vue général, la tour Eiffel est une structure métallique en forme de pyramide à 4 côtés dont chaque face est légèrement incurvée de façon concave (voir Planche I, figure 1 et 2). Elle est divisée en hauteur en 4 parties. La partie basse, entre le sol et le premier étage (57,63 m), la seconde entre le premier et second étage (à 115,73 m du sol), la troisième entre le second et troisième étage (situé à 276,13 m) et la quatrième qui va du troisième étage au sommet (324 m du sol)

Elévation

Elévation

Le second étage marque un changement dans la structure de la tour. Du sol jusqu'au 2e étage, les quatre piliers sont distincts, alors qu'à partir de là les piliers fusionnent en une seule colonne montant jusqu'au sommet. Les piliers sont faits de caissons carrés superposés les uns aux autres, leurs tailles variant en fonction de leurs hauteurs par rapport au sol. Au sol justement, les piliers prennent appuis sur des socles en maçonnerie, eux même profondément ancrés dans des fondations solides. Les socles s'inscrivent dans un carré de 124m de côté, formant l'emprise de la tour au sol. (voir Planche III, figure 2) Depuis le sol jusqu'au premier étage de grandes poutres en treillis qui supportent le premier étage et entretoisent les montants en formant une première ceinture horizontale, ces montants ont une inclinaison constante et leurs faces une largeur également constante de 15 mètres. Cette inclinaison est de 65°48’49’’ dans le plan des faces et de 54°35’26’’ dans le plan diagonal qui contient la projection de l'axe du montant.

Au-delà du premier étage, leur inclinaison devient variable ainsi que leur largeur, qui va en décroissant progressivement jusqu'au deuxième étage, où elle n'est plus que de 10,41 m.

A ce deuxième étage, de nouvelles poutres horizontales entretoisent les quatre montants; mais, plus haut, le mode de construction change : les faces extérieures des montants se réunissent deux à deux, leurs faces intérieures disparaissent et l'on n'a plus dans cette partie supérieure de la Tour, qu'un grand caisson unique en forme de tronc de pyramide quadrangulaire dont la base, à la hauteur de 115,73 m à 31,70 m et dont celle au niveau du troisième étage, c'est-à-dire à la hauteur de 276,13 m, a seulement 10,00 m.

Des arcs de 74 mètres de diamètre se développent entre les montants à l'étage inférieur; mais leur rôle est purement décoratif. Au premier étage sont installés, dans les espaces compris entre les montants d'une même face, les restaurants; de plus une galerie couverte extérieure, portée par des consoles et ayant 270 mètres de développement, fait le tour de la construction. Tout l'espace compris entre les montants et dans l'intérieur de ceux-ci, porte un plancher laissant un grand vide central entouré d'un garde-corps.

La surface totale des planchers de cet étage, déduction faite des vides pour le passage des ascenseurs, mais en y comprenant la galerie, est de 4.010 mètres carrés. La surface couverte par les galeries et les restaurants est de 2.760 mètres carrés. Le deuxième étage a aussi une galerie extérieure établie de la même manière que celle du premier étage, mais d'un développement moindre (136 mètres). Le plancher s'étend à cet étage sur toute la section de la Tour, sans vide central, et donne une surface de 1.360 mètres carrés. Sur ce plancher étaient établis une boulangerie, une imprimerie du Figaro, des abris fermés et des kiosques divers, à la fin du XIXe siècle. Le troisième étage est complètement couvert et donne avec les consoles extérieures une surface de 270 mètres carrés. Il forme une sorte de cage vitrée par des glaces mobiles, d'où les visiteurs peuvent, à l'abri du vent qui règne fréquemment à ces hauteurs, observer le panorama qui les entoure.

Immédiatement au-dessus de cette partie couverte, se trouve une terrasse que le constructeur s'était réservé, le centre est occupé par des laboratoires scientifiques et par une petite pièce servant aux réceptions. Au-dessus de ce bâtiment central, sont disposées les poutres en croix supportant les poulies de transmission des ascenseurs. Elles sont surmontées des quatre grands arceaux à jour supportant le phare du sommet. C'est sur la coupole supérieure de ce phare que s'appuie la petite plate-forme de 1,70 m. de diamètre, qui est exactement à la hauteur de 300 mètres au-dessus du sol.

On peut y accéder facilement par des échelles intérieures, et l'on n'a plus au-dessus de soi que le paratonnerre.


Description technique

La description technique repose sur certaines notions d'architecture, vous avez donc parfois des définitions qui peuvent s'afficher indépendament du texte. Ce sont les liens en italiques. Les textes ci-dessous sont largement inspirés du livre 'La tour de 300m', écrit par Gustave Eiffel lui-même en 1900, mais comme il s'agit parfois d'un style un peu lourd (désuet, de nos jours), certaines phrases ont été reprises différemment. Et vous avez une introduction de chaque partie car sinon, c'est un peu lourd à lire. La description technique commence par les arbalétriers, qui sont les grandes poutres courbes montant des socles, au niveau du sol, au sommet. Ceux sont eux qui assurent la structure générale de la tour Eiffel.

La description commence donc par la liaison entre les socles en maçonnerie et les albalétriers.


Liaison Socle-Albalétriers

Comme indiqué dans le détail ci-dessous, les arbalétriers ne sont pas directement fixés sur les socles, ces derniers ont un sabot sur lequel vient s'emboîter un contre-sabot qui, lui, est fixé sur le bout des arbalétriers. Entre les deux, il y a la place pour mettre un très gros vérin hydraulique. C'est la présence de ce vérin qui fait parfois dire que la tour Eiffel est monté sur vérin. Le paragraphe suivant détaille ce mécanisme.


Les arbalétriers en fer reposent sur les pierres de taille du couronnement par des appuis en fonte et en acier moulé. Ces appuis n'étaient pas fixes, au moment de la construction de la tour, ils permettaient d'avoir un peu de jeu entre le socle et les arbalétriers, à leurs bases. Pourquoi ? La raison est qu'il était impossible, à l'époque, de régler d'une manière très précise les poutres du départ dans la position prévue. Or, un écart infime dans l'angle d'élévation, dans la position, ou dans l'orientation des arbalétriers et les piles ne se joignaient pas comme il faut, au niveau du premier étage. Il fallait donc prévoir un système pour modifier l'orientation, l'angle ou la position une fois la pile terminée, surtout que le poids même de la structure pouvait provoquer un tassement dans le sol. Ces appuis (voir planche VI, fig. 7) sont donc faits en deux parties ayant l'une par rapport à l'autre une certaine mobilité. La partie inférieure est un sabot en fonte ayant une base à peu près de 1m80 de côté à travers lequel passent deux grands boulons d'ancrange noyés au centre de chaque massif. Cette base est surmontée par une partie carrée dont les parois de 100mm d'épaisseur laissent entre elles un vide de 0,783m de côté. La hauteur totale de ce sabot est de 0,915 m.

Le sabot supérieur ou contre-sabot est en acier moulé, le bas pénètre en partie dans le vide du sabot inférieur; les faces latérales du bout s'emboîtent exactement dans l'intérieur du losange formé par chaque arbalétrier. Ceux-ci reposent par leur tranche dressée avec soin sur une saillie aménagée sur le pourtour de la partie moyenne. C'est au-dessous de cette saillie qu'on interpose des cales en fer d'épaisseur convenable par lesquelles se fait l'appui sur le rebord du sabot inférieur. Les tirants d'ancrage s'attachent sur l'extérieur de l'arbalétrier à l'aide d'un étrier en fer forgé de 20 mm d'épaisseur, rivé sur des goussets saillants portés par l'arbalétrier. Leur écrou s'appuie sur cet étrier par une rondelle en acier de 0,10m de hauteur, épousant aussi complètement que possible le vide laissé entra les goussets. Pour rendre possible l'introduction des cales entre le contre-sabot et le sabot inférieur, on avait ménagé à l'intérieur de ce dernier un vide suffisant pour y loger un vérin hydraulique puissant, capable de développer un effort de 800 000 kilos.

Voir aussi : Construction des socles.


Montants jusqu'au premier étage

Partant du socle, les arbalétriers montent donc jusqu'au sommet. Le chapitre suivant explique comment sont les 4 arbalétriers pour chacune des 4 piles et pourquoi ils ne travaillent pas tous les 4 de la même façon. Il y a aussi indiqué comment sont notés ces arbalétriers dans la suite de ce document, et quels sont leurs sections, les positions, etc. Ceci uniquement pour la partie allant du socle au premier étage, qui est la partie supportant le plus grand effort.

Ceci est expliqué dans les premiers paragraphes, ci-dessous. Le reste est une longue explication technique, mais intéressante, des différentes pièces d'entretoises, avec leurs dimensions, leurs positions, et l'explication de la raison pour laquelle des cornières ont été ajoutées. C'est un peu plus lourd à lire, il faut bien le dire.


Les arbalétriers formant les arêtes de chacun des montants ont une section horizontale carrée de 80cm de coté à l'intérieur, représentée dans la planche XXXI, section XXVIII à XXV. L'obliquité de leur axe par rapport à l'horizontale est de 54° 35' 26'' suivant la ligne de plus grande pente, c'est-à-dire suivant la diagonale du carré de la base de la Tour, de 65° 18',48'' dans le plan rabattu de la face et enfin de 03°, 18' 43'' dans le plan vertical (voir planche IX, fig. 5). En raison de cette obliquité, la coupe normale à leur axe n'est plus un carré mais un losange, représenté figure 8, dont les faces sont inclinées de 78°,21' 44'' l'une par rapport à l'autre.

Les quatre sections carrées sont disposées au sommet d'un carré de 13,00 m de coté. Les arbalétriers portent les lettres a, b, c, d, la lettre R désignant l'arêtier le plus voisin de l'axe de la Tour, les autres lettres se rapportent dans leur ordre aux arêtiers rencontrés en tournant autour de l'axe du montant dans le sens des aiguilles d'une montre, de telle sorte que les arbalétriers portant les mêmes lettres sont égaux ou symétriques. D'une manière générale, les montants à l'extrémité d'une même diagonale, tels que 2 et 4, 1 et 3, sont égaux sauf en position de certains goussets d'attache, et ils sont symétriques par rapport à ceux qui leur sont voisins suivant les côtés du carré de la base. Les faces elles-mêmes de ces arbalétriers sont en général différentes et portent les numéros 1 a 10 (voir planche IX, fig. 1). La section horizontale de la partie inférieure (section XXVIII, arbalétrier a) est un carré dont les cotés ont 877 mm mesurés extérieurement. Ils sont formés par deux tôles jointives de 400 mm de largeur sur 18,5 mm d'épaisseur, réunies par un couvre-joint longitudinal de 200 x 12 et par deux cornières de 100 X 100x12.

La liaison des quatre tôles est faite par quatre cornières d'angle de 100x100x12. La surface de cet arbalétrier est de 05.002 mm2 donnant un poids de 748Kg par mètre courant. Les autres arbalétriers de cette section sont disposés de même et différent seulement du premier par l'épaisseur des tôles, laquelle se réduit à 17 mm pour les arbalétriers c et d et à 16 mm pour l'arbalétrier c. Les calculs donnent la raison de ces différences et montrent que, d'une manière générale, l'arbalétrier intérieur est celui qui supporte le plus grand effort, l'extérieur, celui qui supporte le moindre et que les deux latéraux travaillent également à un effort intermédiaire. Leur section est de 91.192 mm2 donnant un poids de 711Kg par mètre courant pour les arbalétriers a et d, et 87.992 mm2 donnant un poids de 686Kg par mètre courant pour l'arbalétrier c.

L'ensemble donne une section de 366.308 mm2 représentant un poids par mètre courant de 2.856 Kg. La position des rivures des tôles sur les cornières d'angle a été déterminée de manière a ce que la dimension extérieure du tronçon reste constante.

La hauteur des panneaux d'un montant, c'est-à-dire la distance de deux entretoises horizontales réunies par une croix de Saint-André (croix en forme de X) est de 11,00 m en projection sur le plan vertical (Planche VIII, fig. 8) et de 12,31 m suivant le plan des faces (Planche IX, fig. 8), La longueur d'arbalétrier comprise entre les axes des entretoises est en nombre rond de 13,50 m et a été divisé en trois parties de 4,50m en nombre rond, laquelle est la longueur de chacun des tronçons. Cette longueur n'avait pas été prise plus importante afin que le poids de chacun des tronçons, qui est de 700Kg environ par métre courant, ne dépasse pas sensiblement la limite de 3.000Kg que l'on s'était fixée pour la facilité du montage.

Par l'adoption de cette longueur, il existe trois joints dans chaque panneau; celui du milieu correspond à 1'entretoîse intermédiaire, laquelle ne transmet pas d'effort et constitue simplement une entretoise d'écartement; les deux autres sont à des dislances égales de l'entretoise principale, de sorte que la transmission des efforts qui s'opère par celle-ci et par les deux barres de treillis qui s'y attachent se fait sur le milieu méme d'un tronçon et dans de meilleures conditions pour la facilité de l'assemblage que si sur ce noeud on rencontrait un joint.

Quant ou joint lui-même, toutes les pièces qui constituent le tronçon viennent s'arrêter dans un même plan normal à l'axe : toutes les tranches des fers qui doivent venir buter l'une contre l'autre en contact parfait sont dressées avec le plus grand soin, mais en outre, bien entendu, les joints sont recouverts par des couvre-joints, dont les sections, ainsi que celles des rivets d'attache, sont toujours au moins égales à celles des arbalétriers (voir Planche IX, fig. 21 a 20).

Des cadres d'entretoisement placés tous les deux mètres environ assurent l'indéformabililé du caisson : ils sont formés par des cornières pinçant des goussets triangulaires (voir Planche IX, fig. 28) laissant entre eux un espace suffisant pour le passage d'un homme. Cette possibilité de circulation sur toute la longueur d'un arbalétrier a été jugée indispensable pour l'entretien et le renouvellement de la peinture à l'intérieur ainsi que pour tout remplacement de rivets, si cela était nécessaire. Enfin un trou d'homme de 0,50x0,345 m est ménagé au droit de chacun des joints dans l'une des faces; il permet d'effectuer la rivure en livrant passage à un teneur de tas qui pénètre dans l'intérieur du caisson.

Les tronçons portent en outre rivés sur les cornières les goussets découpés qui servent d'attache des entretoises et des treillis (Planche IX, fig. 10 à 17). Les tronçons d'arbalétriers des quatre premiers panneaux sont analogues à ceux que nous venons de décrire et ne différent que par l'épaisseur des tôles, qui varie de 17 mm à 13,5 mm ainsi que l'indique la planche XXXI, à laquelle nous nous reportons. Les sections varient peu, soit de 366.308 à 331,368mm, c'està dire de 2.856Kg à 2.608Kg par mètre courant. Les entretoises courantes, au nombre de trois par face, sont construites suivant une forme qui se retrouvera dans un grand nombre des parties de la Tour et que nous avons adoptée parce qu'elle n'exige pour une grande rigidité qu'une quantité de métal relativement faible et que, qualité très importante, les pièces ainsi formées travaillent aussi bien à la compression qu'à la traction. C'est celle d'un caisson de grande section formé par quatre cornières reliées dans leurs quatre faces par d'autres cornières disposées alternativement à 43°. Ces entretoises sonl représentées planche IX, fig. 31 et 32. Le caisson a sensiblement la même dimension que l'arbalétrier, c'est-à-dire 800 mm de hauteur et une largeur sensiblement égale : les cornières qui le composent sont des cornières de 80x80x10 reliées par des cornières de 45x45x5 disposées pour des raisons d'aspect en treillis double dans les plans verticaux et en treillis simple dans les plans horizontaux (voir fig. 8 de la planche IX). L'attache de ces cornières est indiquée dans la figure 27 de cette même planche.

Ces entretoises, dont l'aile est en saillie extérieurement, viennent s'assembler extérieurement par le plat de leurs faces verticales de cornières sur les grands goussets découpés de 8 mm d'épaisseur rivés sur les tronçons. Elles sont interrompues dans leur milieu pour le passage d'un lien longitudinal placé dans l'axe de la face et ayant la même section : les saillies des cornières sont également extérieures, el la liaison se fait sur un gousset évidé en forme d'étoile (voir fig. 8, 18 et 29, planche IX).

Entre les entretoises principales délimitant le panneau, sont disposées les entretoises intermédiaires d'écartement (fig. 8 et 19) lesquelles sont identiques aux premières comme section. Il en est de même pour les treillis disposés en croix de Saint-André et venant se croiser avec l'entretoise intermédiaire du panneau; mais pour celui-ci, dont les sections sont formées par des cornières variables (voir planche XXXI) de 80x80 à 90x90 et 100x100, ces dernières ont leur aile en saillie intérieurement et viennent l'attacher par les faces intérieures des goussets découpés. Les rencontres se font sur un gousset central (fig. 20, pl. IX); l'une des barres de treillis est continue et l'autre interrompue. Le lien longitudinal dans l'axe est continu; l'entretoise horizontale est interrompue.

A la partie inférieure, il était nécessaire pour assurer d'une façon complète l'écartement et l'inclinaison des premiers tronçons et constituer une base absolument indéformable, d'établir des entretoises d'une grande hauteur formant de véritables poutres. Ces poutres ont dans les faces extérieures (pl. VII, fig. 1 et 5) une hauteur de 3,387m laquelle se réduit à 2,00 m dans les faces intérieures afin de donner aux portes d'accès dans les piliers une hauteur suffisante. Ces poutres sont en double paroi et sont représentées planche X, fig. 1 à 11; leurs membrures supérieures et inférieures sont formées par un fer plat de 200 x 9 armé par une cornière de 80 x 80 x 10. Le treillis double qui les réunit est formé par des cornières de 70x70x8 (voir attache fig. 2); réunies elles-mêmes d'une paroi à l'autre par des plats de 33x7 (voir fig. 3 et 8). La liaison des parois est assurée par un treillis en N de cornières de 45x15x5.

Toules les parois des montants sont si rigides et sont reliées soit au niveau des appuis, soit à celui du premier étage par des ceintures si puissantes qu'il est inutile d'entretoiser la Tour dans les divers plans horizontaux. Cela, du reste, n'eût pas été possible en raison de la nécessité de livrer passage aux ascenseurs. On aurait pu néanmoins sans inconvénient de ce point de vue, disposer au niveau de chaque panneau une entretoise diagonale E réunissant les arbalétriers b et d (voir IX, fig. 30); cela n'a été fait en vue principalement des facilités du montage et aussi pour servir d'attache aux poutres de l'escalier.

Cette entretoise a une longueur très grande, 21,21 m, par rapport à sa hauteur qui, comme les autres pièces constitutives du montant, ne doivent pas avoir plus de 800 mm (voir fig. 37); aussi a-t-on été obligé de lui donner une forme spéciale. Elle comporte, dans sa coupe transversale (voir fig. 31) au centre, une poutre verticale de 0,715 m de hauteur formée par 4 cornières de 80X 80 x 10 réunies par un treillis en cornières de 50 x 50 x 6. Sur ces cornières vient se fixer une cage en losange, dont les angles sont constitués par deux cornières longitudinales de 80 supportant un quadruple réseau en N de cornières de 50x50x6 qui viennent s'emboutir soit sur les faces horizontales des cornières de la poutre, soit sur les faces verticales des cornières d'angle. L'ensemble de cette poutre est pris entre deux goussets horizontaux qui s'attachent eux-mêmes sur les goussets des entretoises horizontales des panneaux (voir fig. 40).

Voir aussi : Construction des piliers.


Panneau 5 et poutres du premier étage

Le panneau 5 est le dernier avant le premier étage, il est différent des autres car il doit supporter la charge de la plate-forme du premier étage. Le texte ci-dessous explique, de façon précise, comme a été fait ce panneau N° 5 et comment sont ces poutres qui doivent supporter les bâtiments du premier étage.


Au niveau du panneau 5, dont la hauteur suivant le plan vertical est de 7,00 m et la hauteur verticale en rabattement de 7,53 m, régnent les grandes poutres formant la première ceinture d'entretoisement des montants ( Planche VII, fig. 1 et planche VIII, fig. 8). Elles sont en outre destinées à porter la plate-forme sur laquelle sont installés les restaurants et les galeries du pourtour.


Ensemble

L'ensemble de cette ossature est représenté dans la planche XVI, fig. 7 et 8. Les arbalétriers sont réunis de l'un à l'autre montant par de grandes poutres en treillis intérieures et extérieures de 7,53 m de hauteur situées dans le plan des faces (fig. 9) et réunies à leur partie supérieure par des poutres transversales de 4,00 m de hauteur espacées de 3,882 m. C'est sur ces poutres transversales que repose le solivage formant le plancher des restaurants.

Ces poutres, fortement contreventés par des pièces diagonales, ont une longueur de 38,25m à la partie inférieure et de 32,70 m à la partie supérieure (fig. 6). C'est sur celles-ci que sont fixées les consoles supportant la galerie de circulation et les balcons intérieurs (fig. 11).

Le treillis du panneau 5, qui lui forme suite, est disposé non plus en forme de croix de Saint-André (c'est à dire en forme de X), mais en treillis multiple dont les barres ont sensiblement la même inclinaison que celles des poutres (voir fig. 6).

Enfin, dans le vide du montant sont disposées à angle droit deux poutres principales, e, f (Fig. 9), supportant des consoles en porte à faux destinées à ménager le vide de l'ascenseur (voir aussi planche VIII, fig. 2); ces consoles sont maintenues par des poutres placées dans leur prolongement et venant se fixer sur les faces extérieures du montant. Dans l'axe de ces mêmes poutres, sont placées les consoles de la galerie de pourtour régnant sur les faces extérieures. Cet ensemble étant ainsi sommairement décrit, nous allons entrer dans quelques détails sur la construction.


Panneau 5

Les arbalétriers qui le composent ne sont plus en prolongement de ceux des panneaux inférieurs; en bas de ce panneau existe un coude assez prononcé, 4° environ. Ils s'infléchissent dans le joint qui existe en ce point, de telle sorte que les axes forment un angle de 176°,3',20" (planche X fig. 10). La section de l'arbalétrier est celle portant le numéro XXIV dans la planche XXXI; elle est analogue à celle des arbalétriers inférieurs et de méme dimension extérieure, soit 877 mm mesurés horizontalement. La section totale des montants est de 316.500 mm2, soit 2.470 kg par mètre courant.

Le treillis de ce panneau est représenté dans la planche X, fig. 14 et 17. Il est formé par une poutre à double paroi dont les membrures inférieures et supérieures sont constituées par une âme de 500 x 10 raidie par une cornière de 100 x 100 x 12, placée intérieurement. Chacune de ces membrures vient s'appliquer sur les goussets des arbalétriers et reçoit un treillis disposé à 45° formé par des cornières de 80x80x8 pinçant une âme de 120 x 6. Les deux parois sont réunies l'une à l'autre par un montant vertical à treillis représenté figure 10. Les poutres principales, e et f, sur lesquelles viennent s'assembler les consoles en porte à faux entourant le vide de l'ascenseur, ont une hauteur de 4,00 m. L'une d'elles, la poutre e, est représentée dans la planche XI, fig. 75.


Grandes poutres

Les grandes poutres sont représentées dans la planche X, fig. 21 pour leurs détails et dans la planche XI, fig. 70 et 71 pour leur disposition d'ensemble.

Leurs membrures sont formées par des tôles de 800 x 12 armées par des cornières de 100 ouvertes ou fermées sur lesquelles sont rivées les semelles supérieures de 800 mm de largeur sur 48 mm d'épaisseur. La membrure inférieure qui se relie aux poutres décoratives de l'arc est représentée dans la planche XIII bis, fig. 2. Le treillis qui les réunit est disposé à 45° et comporte des barres formées par des semelles et des cornières dont les dimensions sont indiquées dans la planche XXXIV, soit pour la poutre extérieure, soit pour l'intérieure. Les deux parois sont réunies par un solide montant vertical représenté planche X, fig. 22; son âme est en tôle pleine sur toute la hauteur des attaches des consoles ou de celles de la poutre transversale. La liaison des grandes poutres intérieures et extérieures est faite par les entretoises transversales de 4,00m de hauteur, représentées dans la planche XI, fig. 72; leur espacement est de 3,8825 m. Elles sont elles-mêmes entretoisées longitudinalement par des poutres de même hauteur (voir fig. 73) dans lesquelles un des panneaux a été réservé pour constituer un sous-sol avec plancher, représenté planche XVI, fig. 9.


Panneaux 6 à 10 (Premier au second étage)

Entre les 1er et second étage les problématique sont un peu différente puisque les 4 piles ont un point d'accroche commun, le plateau du 1er étage, qui peut être considéré comme des grosses entretoises. Voici donc la suite de la description de la tour Eiffel, la partie comprise entre les premiers et second étage.


Au delà du premier étage, quatre panneaux portant les numéros 6 à 9, se suivent analogues â ceux du premier étage, ces à dire que leurs arbalétriers sont de même forme et réunis par des entretoises horizontales et de grandes croix de Saint-André à treillis reliées par une poutre centrale. L'entretoise intermédiaire a été supprimée ainsi que l'entretoise transversale de contreventement. En raison de la rigidité des parois et de leur rapprochement du plan vertical, cette suppression ne présentait aucun inconvénient; elle était du reste exigée par la nécessité où l'on était de livrer passage aux ascenseurs. La hauteur de ces panneaux est de 11,00 m dans le plan vertical, sauf le dernier, qui n'a que 10,20 m. L'axe des arbalétriers s'infléchit ou droit de chacune des entretoises et leur angle avec l'horizontale suivant le plan de la face, passe de 72°,49',50,à 7°'10'' (voir planche Vll, fig. l). Leur écartement diminue progressivement de 15,00 m, largeur au niveau du premier étage, à 11,32 m au-dessous de la première ceinture du deuxième étage. Leur section est représentée dans la planche XXXI (sections XXII l b XX); elle se compose simplement de quatre tôles jointives assemblées entre elles par des couvre-joints longitudinaux, et fixées sur des cornières d'anglede 100x100x12, sans addition de cornières de renfort.

Leur surface lotate diminue notablement et passe de 252.704 mm2, soit 1071 Kg par mètre courant à 222,524 mm2, soit 1735 kg par mètre courant. Les enlretoises et les treillis sont des caissons identiques à ceux de l'étage inférieur. Le panneau 10, qui a une hauteur de 10,00 m en projection verticale, comprend une ceinture formée par des poutres à treillis serré de 3,00 m de hauteur d'axe en axe des membrures, et par des poutres en treillis largement espacés, de 6,56 m de hauteur ( planche VII, fig. 2), lesquelles sont représentées à l'échelle de 0,02 m par mètre dans la planche planche XII, figures 1,2, 3 et 4.

Comme elles jouent principalement un rôle décoratif, elles sont constituées par des éléments de faible épaisseur, 5 mm en général; celle-ci est la plus faible à laquelle nous soyions descendus pour les tôles et fers plats des parties constitutives de la Tour. Les treillis, très rapprochés, sont formés par des âmes de 300 x 5 raidies par des cornières de 30 x 30 x 4, s'assemblant sur des âmes qui ont 0,60 m à la partie supérieure et 0,50 m à la partie inférieure. Les deux parois de chacune de ces poutres sont réunies par de légères cornières de 45 x 45 x 5, de manière à former des caissons.

Le panneau 11 correspond à la ceinture supérieure qui porte le plancher du deuxième étage.

Voir aussi : Construction des étages.


Plancher du deuxième étage

Le plancher du second étage est assez bien décrit dans le document 'La tour de 300m', écrit par Gustave Eiffel. Le texte ci-dessous, légèrement adapté, montre comment est formé ce plancher. Si les explications peuvent rebuter, avec les schémas des planches, c'est beaucoup plus simple et au final, cette partie de la tour Eiffel est relativement facile à comprendre, il faut juste s'y plonger.


Ce plancher est représenté dans son ensemble planche XVI, figure 12. Les arbalétriers de chaque montant sont réunis deux à deux par des poutres A, B, C, D, représentées dans la planche XII, figures 1, 2 et 3. Ce sont des poutres en treillis à double paroi de 5,03 m de hauteur. Les membrures (une semelle de 300 x 12, deux âmes de 450 x 8 et 450 x 11, deux cornières ouverte et fermée de 100 x 100 x 12) sont reliées par des barres en double cornière de 80x80x8, venant se croiser sur un gousset central porté par un montant vertical à treillis.

Dans l'intervalle des montants sont disposées trois entretoises, F, de 1,50 m de hauteur, représentées dans la planche XVII, figure 37. Ces entretoises, formées en treillis, sont supportées du côté de la poutre C par une grande console complétant la hauteur du panneau.

Le montant lui-même doit donner passage à l'ascenseur et à l'escalier venant du premier étage. Les deux poutres métalliques G et H, qui limitent le vide de l'ascenseur, sont à âme pleine de 0,75 m de hauteur (planche XVII, fig. 30) supportées par une console évidée pour le passage de l'escalier.

Les poutres en treillis 1 qui les réunissent aux poutres du pourtour, ont la même hauteur (fig. 41) et sont supportées par une grande console, comme les précédentes. Ces différentes consoles ont pour but d'équilibrer celles de la galerie extérieure.

Des contreventements sont placés à la partie supérieure des entretoises, qui reçoivent un solivage avec le hourdis Perrière.

Dans la partie centrale, qui doit recevoir les montants de l'ascenseur, est disposé un grand cadre rectangulaire formé par des poutres pleines de 2,00 m de hauteur (planche XVI, fig. 12 et 13), O et P, R, T, reposant sur la semelle supérieure des poutres de pourtour.

Sur les poutres O, s'appuie une nouvelle poutre, S, représentée dans la figure 43 de la planche XVII. Enfin les poutres V, (planche XVI, fig. 12 et 13), de 1,30 m de hauteur supportent les cylindres de l'ascenseur et viennent s'assembler sur la poutre R (pl. XVII , fig. 33).

Voir aussi : Construction des étages.


Panneaux 12 à 29 (Deuxième au troisième étage)

La description de la tour Eiffel se poursuit par celle des panneaux allantdu deuxième au troisième étage. Il s'agit des panneaux 12, qui est juste au dessus de la plate-forme du second étage, au panneau 29, le tout dernier, au sommet de la tour. Ce qui est important de remarquer c'est qu'à partir du 2e étage, les 4 piles se rassemblent en un seul pylone, du coup les 16 arbalétriers (4 par piles) sont à présent au nombre de 4 seulement.


A partir du deuxième étage, l'ossature n'a plus que quatre faces au lieu de seize; les arbalétriers de l'angle intérieur s'arrêtent au plancher de la deuxième plate-forme et les arbalétriers b et d se rapprochent dans une même face, pour se réunir entre les panneaux 17 et 18.

Jusqu'au panneau 17 (planche XXXI, sections XII À XVII) le nombre des arbalétriers est de douze; leur section est un carré de 0,50 m de coté, se rapportant à deux types : l'un pour l'arête extérieure c, l'autre pour l'arbalétrier intermédiaire b ou d.

Au delà (sections I à XI), il ne subsiste plus que l'arêtier c qui prend la forme d'un angle droit, et l'arbalétrier intermédiaire bd, qui prend celle d'un simple T; les faces des uns et des autres ont une largeur de 500 mm.

Les surfaces de toutes ces sections sont données dans la même planche XXXI et varient comme section totale de 501.681 mm2 soit 4.000 kg par mètre courant à 208.672 mm2, soit 1.630 kg par mètre courant. Comme terme de comparaison, nous rappelons que la section totale moyenne dans le premier étage correspond à un poids de 11.000 kg et dans le deuxième étage de 7.200 kg.

Ces 17 panneaux, dont la hauteur totale est de 140,40 m, ont une hauteur partielle qui varie, suivant la verticale, de 11,30 à 5,832 m et, en rabattement, (planche VII) de 11,40 m à 5,831 m. La largeur des panneaux varie de 10,412 m à 5,00 m, et celle des faces de 31,701 m au niveau du deuxième étage à 10,00 m au-dessous du campanile.

La courbe extérieure est donnée par des changements d'inclinaison qui se produisent en général au droit des entretoises de deux en deux panneaux, sauf pour les panneaux 14, 15 et 18, qui ont chacun une inclinaison spéciale, et pour les quatre panneaux supérieurs, dont l'inclinaison est constante. Cette inclinaison varie de 82°25',29" à 87°12'31".

La planche XII, figure 5, donne la disposition de ces panneaux constitués, en outre des arbalétriers, par des entretoises et des croix de Saint-André. Les entretoises sont en caissons de 600 mm de hauteur et 520 mm de largeur, formés par quatre cornières d'angle de 80x80x10 et quatre faces de treillis en cornières de 45x43x5. Les croix de Saint-André qui sont, rappellons-le, en forme de X ont la même largeur, mais une hauteur de 500 mm seulement; les cornières d'angle varient de 90x90X13 à 80x80x8; elles sont réunies par le même treillis de 45 x 45 x 5. Ces pièces s'assemblent sur des goussets découpés rivés sur les faces des arbalétriers.

Cette même planche donne également le raccordement des arbalétriers inférieurs avec les supérieurs. Le joint normal se fait à 4,97 m au-dessus de la face supérieure de la poutre du deuxième étage; au-dessous de ce plan la coupe et l'entretoise intérieure sont données figure 8. A 4,20 m au-dessus, se trouve un autre joint correspondant à la nouvelle section horizontale de 500 mm, donnée, ainsi que l'entretoise intérieure, par la figure 6. L'intervalle est formé par un tronc de pyramide de raccordement dont les faces extérieures sont dans le plan de celles des arbalétriers inférieurs, de manière que l'arête extérieure soit continue (voir XIII bis, figure 53 à 50).

La méme planche (fig. 57 ft 61) donne les arbalétriers intermédiaires b et d dans les panneaux 10 et 17, ainsi que le treillis qui les réunit (fig. 57) et le raccord de ces mêmes arbalétriers entre les panneaux 17 et 18. Leurs coupes respectives sont indiquées dans les figures 50 à 61. L'ensemble de ces panneaux 16 à 18 est représenté dans la planche XII bis, figures 16 a 24.

Les coupes des arbalétriers du panneau 12 au sommet sont données planche XIII bis, figures 20 a 26. Aux attaches des entretoises et des barres de treillis, sur la hauteur nécessaire à l'attache, le caisson des arbalétriers angulaires est complété et fermé sur ses quatre faces. De distance en distance, tous les 2,50 m environ, les arbalétriers sont entretoisés par des goussets d'angle s'opposant à la déformation des faces. Les joints sont distants de 5 à 7 mètres; ils sont soigneusement ajustés et recouverts de couvre-joints.

Au niveau de chaque entretoise, se trouve un entretoisement horizontal complet représenté dans les diagrammes de la planche VIII, figures 13, 14, 15, 18, 19, 20, 21, 22. Si les entretoisements n'étaient pas nécessaires dans les parties inférieures, il n'en est pas de même dans la partie supérieure : les faces sont plus larges et l'épaisseur des parois est beaucoup plus faible. Aussi était-il tout a fait indispensable de constituer un entretoisement complet maintenant tous les arbalétriers dans leur position relative.

Ces entretoisements laissent la place nécessaire au passage de la cabine de l'ascenseur vertical. Ils se composent tous d'une entreloise diagonale, A, à treillis de 1,00 m de hauteur et de plusieurs autres entretoises en caisson et également à treillis d'une hauteur de 300 mm. Ces poutres, du panneau 12 au panneau 10 (fig. 13, 14 et 15), portent les lettres B, C, D, E, F et réunissent deux à deux les arbalétriers intermédiaires symétriques, parallèlement aux diagonales : on constitue ainsi deux rectangles égaux perpendiculaires l'un à l'autre. Les faces supérieures de ces caissons sont réunies elles-mêmes par un grand treillis. A partir du panneau 17, jusqu'au panneau 27, les arbalétriers intermédiaires étant réunis en un seul, les deux rectangles se réduisent a un carré (fig. 18, 19, 20, 21). Enfin, jusqu'au panneau 29, le contreventement se réduit à l'entretoise diagonale.

Les contreventements précédemment décrits servent également à maintenir les poteaux-guides des ascenseurs et les escaliers de service conduisant du deuxième étage à la plate-forme supérieure, ainsi que l'indique la planche XII bis donnant tous les détails du contreventement situé entre les panneaux 17 et 18, figures 5 à 15.

A cet effet, la seconde diagonale d'entretoisement est formée par deux poutres, H el H', en forme de caisson en treillis de 600x600. Il est interrompu au droit des poteaux-guides de l'ascenseur, pour ménager le passage de la cabine. La poutre H (planche XII bis, fig. 7 el 8) a son extrémité maintenue à la poutre C' par deux poutres, K, formant contre-fiches, de manière à fixer rigidement le poteau-guide latéral B.

Le poteau-guide central A est un caisson de 0,80 m de hauteur (fig. 11 et 19), dont les membrures sont formées par une semelle de 0,60 m, réunie à 2 âmes de 0,25 m par deux cornières de 100. Les faces latérales sont en treillis double de cornières de 50x50x6. (Ce treillis est visible dans la figure 19 de la planche XXXII ter.)

Le poteau-guide latéral est également un caisson dont la hauteur est de 0,50 m, fig. 6 et 7. La semelle du coté des guides en fonte est pleine, celle du côté opposé est en treillis de fer plat de 60 x 8. La planche XII bis donne tous les détails relatifs aux poutres A, B et C (fig. 9, 10, 11, 14 et 15)

Voir aussi : Construction des étages.


Plate-forme intermédiaire

Monter du second au troisième étage n'était pas si simple que ça, aussi bien d'un point de vue construction de la tour que d'un point de vue pratique, pour les ascenseurs. Les ingénieurs ont donc décidé de passer par une plate-forme intermédiaire pour le transbordement des passagers. Ca a donc conduit à diviser cette hauteur en deux parties égales, au centre desquelles a été construites une plate-forme dite intermédiaire et qui contenait, à l'époque de sa construction, toute la machinerie de l'ascenseur Edoux, l'ancien ascenseur qui desservait le 3e étage. Depuis il a été remplacé par deux cabines jumelles et cette plate-forme n'a plus lieu d'exister.

Les informations ci-dessous sont donc partiellement caduques.


Le plancher intermédiaire, au niveau duquel se faisait le changement de cabine et qui portait toute la machinerie de l'ascenseur Édoux (pl. XIX, fig. 11). Ce plancher sert aussi de palier à l'escalier tournant conduisant du deuxième étage au troisième. Cet escalier, placé au départ dans la moitié gauche de la Tour, est reporté pour la partie supérieure dans la moitié droite de manière à laisser libre la course des cabines.

Le plancher intermédiaire est établi à mi-hauteur du panneau 19 ( planche VIII, fig. 17); il se compose de quatre poutres, B, C, H, D de 2,30 m de hauteur (planche XVI, fig 14 et 15), formant un carré qui relie les arbalétriers intermédiaires à lui, et sur le milieu desquelles viennent s'assembler des contre fiches inclinées destinées à donner la rigidité nécessaire aux arbalétriers d'angle entre les panneaux 10 et 20. Ce niveau était en effet trop rapproché de celui du plancher intermédiaire pour que l'on puisse effectuer un contreventement horizontal à cette hauteur.

Les poutres B, C, H (planche XVI, fig. 15 et planche XVII, fig. 45 a 61), qui supportent le réservoir de retour d'eau (volume 25 m3), ainsi que les cylindres et les poteaux-guides, ont besoin d'une grande résistance. Elles ont une âme pleine formée par 3 tôles jointives assemblées au moyen de couvre-joints de 150 x 12 et armées par des cornières verticales de 70 x 70 x 7. Les cornières qui la réunissent aux semelles sont de 100x100x12 et les semelles elles-mêmes, au nombre de 2 ou 3, ont une section do 300 x 12. La poutre D, de même hauteur, ne porte que le poteau-guide latéral; aussi l'âme pleine est remplacée par un treillis (fig. 60 et 61) dont les barres, constituées par 2 cornières de 80 x 80 x 9 et 70 x 70 x 8 rivées entre elles, s'assemblent sur une âme de 450 x 9.

L'assemblage des poutres B, C, H avec les arbalétriers s'opère au moyen de goussets coudés rivés sur la branche intérieure du simple T que forme la section des arbalétriers bd (planche XVII, fig. 45 et 48); celui de la poutre D s'opère d'une manière analogue ; il est dessiné fig. 60.

Les poutres B et H portent en leur milieu (planche XVI, fig. 14) une poutre A de même hauteur. Sur ce cadre puissant et fortement contreventé s'assemblent toutes les poutres secondaires destinées à porter les cylindres de l'ascenseur, les escaliers tournants et le plancher proprement dit.

Les contrefiches inclinées remplaçant le contreventement sont formées les unes par un caissons en cornières de 0,45 m de hauleur et 0,308 m de largeur (planche XVII, fig. 40, 53, 55), les autres par une poutre en treillis de 0,45 m de hauleur (fig. 58 et 59). Elles s'attachent directementaux arbalétriers et aux poutres principales par des goussets, sauf sous le réservoir où la poutre principale H porte une forte console, sur laquelle s'assemble la contrefiche correspondante (fig. 52 et 57).

Les poutres E de 1,20 m de hauteur (planche XVI, fig. 14-15 et planche XVII, fig. 40-47), destinées a supporter les cylindres de l'ascenseur, sont à âme pleine et s'assemblent sur les poutres C et A à 330 mm de leur semelle inférieure. Les cylindres s'y reposent par l'intermédiaire de trois poutres perpendiculaires aux premières; deux de celles-ci, espacées de 748 mm d'axe en axe, sont représentées en coupe, fig. 47, la troisième est placée près du poteau-guide central à 992 mm de celui-ci, fig. 14.

La poutre F (planche XVI, fig. 14 et 15 et planche XVII, fig. 40 et 51), qui supporte le noyau de l'escalier, est en forme de caisson de 700 mm de hauteur et s'assemble à mi-hauteur sur les poutres C et A. Les 2 âmes verticales, espacées de 400 mm, sont pleines; elles portent en haut et en bas des cornières de 80 x 80 x 8 sur lesquelles s'assemblent les treillis doubles formant les parois horizontales.

Toutes les autres poutres, K, N, O, P, B, S, T, U, X, Y, Z, de 180 mm de hauteur portent le plancher proprement dit et sont assemblées sur les semelles supérieures des poutres A, B, C, D, H, précédemment décrites. Certaines parties de ce plancher, destinées à encadrer exactement la cabine, sont supportées par des consoles, ;α, β (planche XVII, fig. 50), portant à leur extrémité des poutres de rive, LM (planche XVI, fig. 14 et 15), de 180 mm de hauleur. Le tout est recouvert par une tôle striée portée par des solives en fer.

La salle des machinistes de l'ascenseur Édoux est placée en contre-bas de cette platc-forme; son plancher (planche XVI, fig. 10 et 17; est formé de fers à T de 175 X 80x7 reposant sur les semelles inférieures des poutres A et C. Le sol du plancher est formé par des madriers non jointifs sur lesquels s'applique un parquet en bois.


Le panneau 29 (plus haut panneau)

A partir du panneau 29, qui se termine par le plancher du troisième étage, les arbalétriers deviennent verticaux et présentent un mode de liaison spécial que l'on s'est attaché à rendre particulièrement robuste, de façon à ohtenir à ce niveau supérieur une solidarité complète de tous les arbalétriers en même temps qu'à répondre à des nécessités architecturales.


L'ensemble de ce panneau est donné par les planches VIII, fig. 23 et 24, et VII, fig. 4, les détails par la planche XIV.

Pour obtenir le résultat désiré, on a réduit de moitié la largeur des panneaux par l'adjonction de faux arbalétriers intermédiaires (planche XIV, fig. 11). Ces pièces comprennent une semelle de 500x6 raidie sur les bords par des cornières de 60x60X6 et en son milieu par une poutre en treillis de 0,500 m de hauteur formée par 4 cornières de 60X60x6 et un treillis en fer plat de 50x6. A leur rencontre avec les ceintures inférieures, l'âme est pleine et des semelles sont ajoutées de manière à obtenir la section double T (planche XIV, fig. 12). Ce panneau 29 comprend :

A la base, une ceinture de 3,500 m de hauteur formée par deux poutres en caissons reliées par un treillis quadruple.

Au-dessus, douze petits panneaux reliés par des croix de Saint-André (croix en forme de X) et enfin des consoles de 7,207 m de hauteur fixées sur les faces extérieures des arbalétriers d'angle et destinées à supporter la galerie du troisième étage.

Les deux poutres formant la ceinture inférieure sont espacées de 3,900 m d'axe en axe (planche XIV, fig. 2, 6, 12), elles sont formées par des caissons réunissant les arbalétriers, et sur lesquels viennent s'assembler les faux arbalétriers intermédiaires. Les faces verticales de chacun de ces caissons sont pleines et comportent deux âmes de 600 X 6 raidies sur les bords par des cornières de 80 x 80 x 8 ; les faces horizontales sont en treillis simple composé de plats de 60x7. Le treillis quadruple reliant les deux caissons est composé de barres comprenant chacune 2 cornières de 60x60x6 rivées entre elles.

Le treillis des douze petits panneaux supérieurs est formé par des entretoises horizontales et des croix de Saint-André. Chaque élément comprend deux cornières de 70x70x8 rivées entre elles.

L'entretoise horizontale supérieure est constituée par 2 âmes verticales de 600 x 7, armées de cornières horizontales de 60x60x7 (fig. 2 et 6). Elle se prolonge sur chaque face sur 3,00 m de longueur et vient soutenir la galerie entourant la troisième plate-forme; son âme est alors en treillis double de cornières de 40 X 40 x 5, sauf aux extrémités, où se font les attaches avec les consoles de support et les poutres de rive. Ces dernières, de 850 mm de hauteur, à âme pleine armée par des cornières de 80 x 80 x 8, supportent au-dessus d'elles une seconde poutre à âme pleine de 3 mm et de 1,200 m de hauteur formant garde-corps, la main courante en bois est fixée sur des cornières de 40 x 40 x 5 rivées au haut de cette âme (fig. 2 et 7).

Les consoles supportant la galerie ont une hauteur de 7,207 m. Elles comprennent chacune deux âmes évidées de 6 mm d'épaisseur découpées suivant un arc de cercle de 9,280 m de rayon et assemblées sur des arbalétriers par des cornières de 100 x 100 x 10. Ces deux âmes sont réunies sur leur bord libre par des cornières de 60 x 60 x 7 à une semelle cintrée de 500 x 6 (fig. 13). Des croisillons et des entretoises horizontales les réunissent à différents niveaux ; le détail de celles-ci est indiqué fig. 2, 13 et 14.


Plancher du troisième étage

Ce plancher, à la cote de +309,63 et à 273,63 m au-dessus des appuis, comporte, en outre de la galerie promenade de 3,00 m de largeur libre située sur tout son pourtour au-dessus des consoles (planche XIX, fig. 3), une partie centrale dans laquelle passent les arbalétriers d'angle et les quatre arbalétriers intermédiaires ; entre les pieds de ces arbalétriers, auxquels se rattachent de grandes consoles supportant les poutres diagonales supérieures, sont logés la cage de la cabine Édoux avec ses guides, les accès à l'escalier inférieur et à l'escalier en hélice montant à la plate-forme supérieure dont Gustave Eiffel s'était réservé la jouissance, enfin un certain nombre de boutiques de vente pour menus objets.

Comme on le devine, la tour Eiffel ne correspond plus de nos jours à cette description, c'est surtout l'ascenseur Edoux qui a disparu, remplacé par une double cabine verticale plus récente. La galerie a également été rectifié. La suite du détail reprend la tour telle qu'elle était en 1889, lors de sa construction. La structure technique est la même, bien sûr.


La forme est celle d'un carré de 16,56 m de cote à angles abattus, la longueur du grand côté est de 10,00 m et celle du petit 3,15 m.

La disposition générale des fers est donnée par les figures 18 et 10 de la planche XVI et les détails, coupes et attaches par les figures 62 à 84 de la planche XVII. Le diagramme est représenté aux figures 23 et 24 de la planche VIII.

Il comprend :

  1. Un cadre formé comme précédemment par une liaison des arbalétriers intermédiaires, interrompu sur un coté pour le passage de la cabine; les trois poutres qui le constituent, B, C, B', sont des poutres pleines, de 2,00 m de hauleur;
  2. Une poutre transversale, A, réunissant les poutres B et B', composée de même et portant le guide central de l'ascenseur et les cornières de suspension du réservoir de 3,00 m de diamètre situé au-dessous du plancher;
  3. Une poutre D portant le second guide de l'ascenseur, qui a seulement 1,50 m de hauleur;
  4. Deux poutres, F, complétant le passage de la cage et n'ayant à porter que le plancher, leur hauteur est de 0,40 m
  5. Trois poutres, E, supportant le plancher et consolidant les angles restés libres formés par les enlretoises des arbalétriers. Ces poutres ont également 0,40 m de hauleur.

Les poutres B, B' et C (planche XVII, 61, 62, 63, 64, 65 et 69) sont attachées sur les arbalétriers par des goussets coudés. Ce sont des poutres à âme pleine de 2,00 m de hauteur et 9 mm d'épaisseur avec deux joints longitudinaux, armées par des cornières de 90 x 90 x 11 et une semelle de 200 x 10.

La poutre A (même planche, fig. 69 bis, 70, 71, 75) est une poutre semblable aux précédentes, sauf qu'elle porte deux semelles; elle reçoit le poteau-guide central.

Les poutres A et C servent aussi de support à un réservoir en tôle de 3,00 m de diamètre et 3,80 m de hauteur (planche XXIII-bis, fig. 17) servant à la distribution de l'eau de l'ascenseur Edoux et dont le cube est de 25 m3. Elles portent les attaches de quatre tirants de suspension formés chacun par quatre cornières de 60 x 60 x 7. Ces tirants s'assemblent sur deux poutres transversales (fig. 1 et 2) passant sous une couronne en tôle de 0,45 m de hauteur sur laquelle est rivé le réservoir. Pour éviter tout balancement de celui-ci, les poutres sont reliées par des contre-fiches horizontales aux arbalétriers intermédiaires et au guide central. Une passerelle permet d'accéder au robinet d'arrêt placé au-dessous du réservoir.

La poutre D (planche XVII, fig. 72 et 73) à une âme pleine de 1,50 m de hauteur sur 8 mm d'épaisseur, armée par des cornières de 70 x 70 x 9.

Les poutres E el K (ifg. 76, 77, 78 et 80) sont des poutres pleines dont l'âme à 400 x 8 et les cornières 70 x70 x 9.

Quant aux solives du plancher, elles sont formées par des fers double T de 0,14 m. de hauteur, espacés de 0,73 m environ.

Un contreventement en cornières de 60 x 60 x 7 réunit les angles du carré dans lequel est inscrit le réservoir suspendu aux poutres A et C.

Le sol est formé par des madriers joints de 0,08 m placés sur les solives et recevant l'asphalte. La galerie-promenade a été surélevée de 0,18 m au moyen de lambourdes et d'un parquet de 25 mm recouvert de linoléum.


Quatrième plate-forme et étage réservé

Cette plate-forme, située à la cote +312,21 (planche XIX, fig. 3 et 6), comporte une terrasse de 2,77 m de largeur avec garde-corps et un bâtiment central carré de 10,50 m de coté renfermant, outre la cage de l'ascenseur, un certain nombre de pièces allouées soit à des laboratoires, soit à un salon de réception.


Sa forme est semblable à celle de la troisième plate-forme, c'est-à-dire qu'elle est celle d'un carré de 10,00 m de côté à angles abattus; les grands cotés ont 10,00 m de longueur et les petits cotés 2,30 m.

La sablière du pourtour (planche XIV, fig. 7 à 10) est un fer à U composé ayant une âme de 200 x 4 et des cornières de 40 x 40 x 5. Elle est supportée par des montants formés par une double cornière de 50 X 50 X 6 rivée sur la paroi pleine du garde-corps de la troisième plate-forme. L'une de ces cornières prolongée réunit trois fers ronds formant les lisses du garde-corps de la terrasse.

Sur cette sablière s'assemblent des fers à plancher de 120 x 5 x 48 espacés en général de 1,10 m, avec une certaine pente pour l'écoulement des eaux de la terrasse. Ils s'assemblent par leur autre extrémité (planche XIV, fig. 2) sur la membrure inférieure d'une poutre double à treillis formant une solide entretoise des arbalétriers. Celle poutre, logée dans l'intérieur des parois en bois limitant la partie centrale, a une hauleur de 2,50 m; ses membrures, formées par une âme de 250 x 7 et deux cornières de 80 x 80 x 9, sont reliées par un treillis à croix de Saint-André en cornières de 60 x 60 x 7 avec des montants intermédiaires recevant les attaches des solives. C'est à la partie supérieure de ces poutres que s'arrêtent tous les arbalétriers auxquels elles servent d'entretoises.

La partie centrale (planche XVI, fig. 20), ménage le vide de l'ascenseur et reçoit un certain nombre de poutrelles d'une hauteur uniforme de 0,25 m, sur lesquelles s'attachent les solives du plancher, de 0,12 m de hauteur (XVII, fig. 85 à 87).

Le plancher supérieur est composé d'une manière analogue (planche XIX, fig. 8); il est formé par des fers de 100 mm qui s'attachent sur la membrure inférieure des grandes poutres diagonales (XIV, fig. 4) et reçoivent un lambrissage recouvert de plomb.



Voir aussi :

Histoire de la tour Eiffel


La tour Eiffel



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