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Description du 2e étage


Le 2e étage de la tour Eiffel est peut-être le moins intéressant des trois. Il n'a pas été rénové récemment, du coup son style hérité du XIXe siècle fait vieillot, alors que le même style au 3e étage ne le fait pas. C'est peut-être une question de taille de l'étage qui fait ça, mais le premier étage, qui lui a été rénové en 2011 est beaucoup plus moderne, plus intéressant aussi. La deuxième étage est aussi le plus commercial, c'est là que se trouve la plupart des boutiques. Comme le 3e étage, il est sur 2 niveaux, avec plusieurs escaliers qui permettent de passer de l'un à l'autre.

Cet étage est à 115m du sol, il y a 674 marches pour s'y rendre à pieds. Il mesure 1430 m2

, pour des côtés de 37,80m de long.

Comment monter au 2e étage ?

C'est très simple, vous avez deux solutions : A pieds ou en ascenseur. Dans ce 2e cas vous aurez le choix entre l'ascenseur Ouest ou l'Est, ce qui importe peu, ce sont les mêmes, excepté la couleur. Mais ce n'est pas vraiment un argument pertinent, pour le choix.

Deuxième étage

Deuxième étage

Escaliers vs. Ascenseurs

Monter à pieds a ses avantages, plus qu'on ne le croit. D'abord ça permet de mieux appréhender le monument que l'on découvre de l'intérieur. Plus on monte, mieux on voit l'enchevêtrement de poutrelles, d'entretoises. La tour Eiffel se livre dans son intimité aux visiteurs montant à pieds, beaucoup plus qu'en ascenseur. On découvre aussi des détails comme les lampes à sodium qui servent à l'éclairer, la nuit, et aussi le détail des pièces qui la compose. C'est en passant à pieds à côté des rivets qu'on a une idée de la façon dont elle a été construite. On peut également croiser la course des ascenseurs et juger de leurs montées. Enfin il faut mettre en avant le plaisir d'arriver à un étage par l'escalier, puisqu'on "surgit" du sol au lieu de sortir bêtement d'une cage d'ascenseur. Mais ça a quand même ses inconvénients : ça fatigue ! A ce sujet vous avez une étude qui a été faite au début du XXe siècle sur les effets physiologiques ressentis lorsqu'on monte au 3e étage par l'escalier (ce qui est impossible de nos jours, il est fermé) C'est amusant, à défaut d'être vraiment instructif. Blague à part, la montée est quand même longue, surtout pour le 2e étage, donc c'est à faire uniquement si on est en forme correcte, et si on accepte de prendre son temps. C'est bien sûr à déconseiller pour tout ceux qui ont des journées marathons à Paris, visitant 4 monuments dans la journée : Ils ne tiendront pas la montée !

Monter par les ascenseurs a aussi des avantages, à commencer par ne pas se fatiguer. Ca permet aussi de découvrir Paris en s'élevant rapidement, ce qui est toujours amusant. Ca permet aussi de bien voir la cage d'ascenseur et en particulier les rails à inclinaison variable. Mais le vrai intérêt est de voir les 3 citernes-contrepoids, dont deux sont encore utilisés, qui montent et descendent de leurs supports au rythme de l'élévation des cabines. Un des inconvénients aussi est de devoir monter au 2e étage sans pouvoir s'arrêter au premier, la cabine faisant un arrêt, mais les portes ne s'ouvrant pas. C'est volontaire, probablement pour fluidifier le flux de visiteurs. Et honnêtement, c'est plutôt bien de monter le maximum de personnes en haut de de découvrir la tour en redescendant, c'est mieux de que la découvrir en montant peu à peu.

Que se soit par escalier ou par ascenseur, vous arriverez au 2e étage. Si c'est par ascenseur, se sera au niveau supérieur, pour l'escalier, se sera à l'inférieur.

A pieds :

Adulte : 7,00 €

Jeune : 5,00 €

Tarif spécial : 3,00 €

Par l'ascenseur :

Adulte : 11,00 €

Jeune : 8,50 €

Tarif spécial : 4,00 €


Le niveau supérieur

Le niveau supérieur est celui accueillant les cages d'ascenseur, des sortes de cubes grillagés dans lesquels se positionnent les cabines lorsqu'elles sont sur place. Elles sont posées sur une zone assez plate où il n'y a rien de spécial. En fait le niveau supérieur est une grande plate-forme vide bordée de garde-corps.

Le 2e étage

Le 2e étage

A chaque angle les piliers inclinés traversent le sol en un enchevêtrement de poutrelles, et au centre il y a une sorte de préau abritant les ascenseurs pour le 3e étage. Si on pense que c'est un préau, c'est en fait un passage sous une salle du niveau au dessus, qui est la salle du restaurant "Le Jules Verne", restaurant gastronomique tenu par Alain Ducasse. On y accède par un ascenseur privé qui monte directement dans la salle du restaurant, restaurant disposant d'un escalier également. C'est sous cet escalier qu'on passe pour accéder aux cabines pour le 3e étage.

Mis à part ça le niveau supérieur contient quand même une boutique, plusieurs machines pour obtenir une pièce "spéciale Tour Eiffel", ... et c'est tout. Le reste, c'est plus pour découvrir les entrailles de la tour qu'autre chose, car ici c'est le bon niveau pour observer la façon dont sont liées les poutres de la tour. On voit très bien les pièces mécaniques des ascenseurs, le jointement des 4 piliers en un seul, les entretoises, les lampes à sodium éclairant la structure, la nuit, etc.

Un des intérêts quand même, c'est la vue. Quand on est au bord de la plate-forme on domine la galerie inférieure, celle qui a un grand grillage épais servant de garde-fous. Du niveau supérieur, on ne l'a pas, la vue est donc dégagée et panoramique. Plus bas qu'au 3e, on distingue assez bien les détails de l'école militaire, à quelques centaines de mètres de là, et ceux des monuments proches, comme l'Arc de triomphe. Sachez que même si il ne fait pas très beau la vue est intéressante, on voit quand même bien tout autour. C'est juste la vue éloignée qui devient floue, voire invisible.


Le niveau inférieur

Le niveau inférieur est un peu plus intéressant que l'autre, mais ce n'est quand même pas ce qu'il y a de mieux à voir sur la tour Eiffel. Quoi qu'il en soit, ce niveau est plus grand que la plate-forme au-dessus, elle contient en plus 4 larges galeries d'un style propre à la révolution industrielle. De ces galeries les visiteurs peuvent entrer sous la plate-forme, c'est une très grande pièce, pas très haute de plafond, ce qui donne une impression d'étouffement, surtout quand il y a une grande affluence. Cette pièce est très encombrée, elle s'articule autour d'une boutique ronde, assez grande, dont le décor extérieur est une représentation de la vue du 2e étage sur Paris. Ca, c'est vraiment joli et réussi. En tournant autour de cette boutique on va trouver deux autres boutiques, un snack, un bar à macarons (et oui !), des machines à souvenirs, etc.

Les galeries sont plus intéressantes.

Une des 4 galeries

Une des 4 galeries

Très larges (ce sont les plus larges de la tour, 4m) elles sont parsemées de bancs bien utiles pour se reposer et de longues-vues pour les curieux voulant découvrir Paris. L'intérêt ici n'est que de se balader en reagrdant Paris. Certes il y a un gros grillage épais, mais finalement on l'oublie facilement, il ne gène pas vraiment la vue. Cet étage est peut-être le plus intéressant pour voir Paris de haut, c'est celui où la vue est la plus dégagée sans avoir la perte de détails dû à la hauteur.

On pourra aussi remarquer la beauté de l'architecture des galeries, elles sont dans le style du XIXe siècle, très technologiques. Des lampadaires éclairent légèrement la nuit, ils rappellent les becs-de-gaz qui étaient en place, initialement. A noter que le sol est incrusté des 4 points cardinaux, aux angles.

Avant de passer à la description de chaque élément visitable à cet étage, voici le texte rédigé par Gustave Eiffel en 1900 décrivant le 2e étage de sa tour. Il n'est plus vraiment valable de nos jours, sauf dans les dimensions générales qui n'ont pas changées.



La plate-forme du 2e étage est située à la cote 149,23 (Planche XIX, fig. 2 et 7). Elle forme un carré dont le côté mesuré à l'extérieur du chéneau est de 37,90 m et dont le pourtour est occupé par une galerie de 36,80 m sur 2,10 m de largeur, plus par deux chéneaux de 0,55 m. La surface, en tenant compte des angles abattus, est de 1 433m2. Cette galerie est représentée dans la Planche XIII-bis, fig. 93 et 94.

Les planchers de la plate-forme proprement dite et de la galerie sont constitués comme ceux du 1er étage. En 1895, on a, comme pour ceux-ci, remplacé le hourdis Perrière par du ciment armé. La surface du plancher est : pour la galerie de 326 m2, pour la plate-forme proprement dite, 722 m2 enfin pour les abris, bars, chéneau, etc., de 385 m2, soit ensemble 1 433 m2

Pour l'évacuation des eaux pluviales, le chéneau, qui entoure toute la ceinture du 2e étage, reçoit les eaux de la plate-forme et de la galerie. De là elles se rendent dans les deux tuyaux des arbalétriers intérieurs des piles Est et Ouest, et vont rejoindre ainsi celles du 1er étage.

Aménagement. Cette plate-forme était très encombrée pendant l'Exposition et il n'y avait à proprement parler que la galerie extérieure qui servait aux visiteurs, pour examiner l'intéressant panorama qui se découvre déjà à cette hauteur. Le reste était presque uniquement consacré à la circulation entre les ascenseurs Otis et l'ascenseur Edoux.

C'est en raison même de cet encombrement que l'on se dispose, pour la nouvelle Exposition, à porter la largeur de la galerie extérieure à 4,00 m et à créer un nouvel étage surélevé par rapport au premier. Pendant l'Exposition de 1889, la plate-forme était occupée (Planche XIX, fig. 2 et 7) par :

  • 1. Les charpentes supérieures des ascenseurs Otis entourées de leurs escaliers d'accès et des emplacements réservés pour les voyageurs en attente et qui y formaient de longues queues;
  • 2. Les grands réservoirs cylindriques alimentant ces ascenseurs;
  • 3. Les charpentes métalliques inutilisées pour le chemin des ascenseurs des piles 2 et 4, auxquelles on avait relié deux plates-formes polygonales dont la partie inférieure close servait d'abri en cas de très mauvais temps et dont la partie supérieure était utilisée, l'une comme atelier de photographie pour M. Neurdein, l'autre comme plate-forme d'observation;
  • 4. Les accès de l'ascenseur Edoux, occupant la partie centrale et l'espace ménagé pour les queues à l'entrée;
  • 5. Les quatre escaliers en hélice reliant la première plate-forme à la deuxième;
  • 6. Enfin le départ de l'escalier en hélice qui relie cette 2e plate-forme aux étages supérieurs.

Le peu de place qui restait disponible était occupé par :

  • 1. Un pavillon en bois servant d'imprimerie au Figaro et transformé depuis en buffet;
  • 2. Un bar affecté à la boulangerie Viennoise et tenu par M. Jacquet. Ces deux pavillons avaient été installés par les concessionnaires et à leurs frais.
  • 3. Un bâtiment compris entre l'un des réservoirs et l'ascenseur Edoux, dans lequel étaient installés les bureaux de tickets et les water-closets.

Il existait en outre quelques boutiques et bars, et enfin des tentes-abris pour les consommateurs. Un réservoir d'eau douce de 6 m , alimenté par la petite pompe Worthington, dont il a déjà été question, était affecté au service du restaurant, des bars et des water-closets. L'éclairage se faisait primitivement au gaz par des pots à feu de 750 l et des becs dans des globes. Depuis, on a employé exclusivement l'électricité.

Qu'y a t-il à voir au 2e étage de la tour Eiffel ?

Le bar à macarons

C'est l'une des curiosités de cet étage, il dispose d'un bar à macarons. C'est en fait une petite boutique d'une dizaine de mètres carrées, quasiment entièrement vitrée, qui donne à la fois sur les galeries et à l'intérieur. Aux heures d'ouverture on y vend... des macarons. Il y en a bien sûr de toutes sortes, à tous les parfums. Les boîtes sont jolis, estampilléees du logo de la tour Eiffel. Il y a en vitrine, derrière le vendeur ou dans la pièce, des compositions particulières dont la plus belle est sans doute une reproduction de la tour Eiffel, d'un bon mètre de haut, mais il y en a d'autres, tout aussi impressionnante.


La grande salle

La grande salle occupe la majeure partie du niveau inférieur du 2e étage. D'une hauteur modeste pour sa taille, elle est très occupée par de nombreux kiosques. Il n'y a pas moins de 4 boutiques, plus un point de restauration du style snack, et le fameux bar à macarons. L'étage compte aussi des toilettes, bien sûr. Cette salle tourne autour de la boutique centrale, de forme arrondie. La principale caractéristique est le décor de cette boutique, entièrement recouverte d'un autocollant représentant la vue du 2e étage de la tour Eiffel. Comme la boutique n'a qu'une ouverture, on a la vue sur près de 360°. Sinon il n'y a pas grand chose à faire ici, si ce n'est se mettre à l'abri des intempéries ou faire des achats. Il y a aussi l'inévitable machine pour acheter une pièce souvenir.

Cette salle a un parquet assez joli, mais un peu daté de nos jours. De même son plafond, plutôt bas pour une telle salle, est lui-aussi daté.


Les galeries

Rien d'extraordinaire sur les galeries du 2e étage, mais elles sont très larges et permettent donc de se balader en toute tranquilité, même par forte affluence. De plus, ici, le pourtour fait 150m de long, vous trouverez toujours une place pour contempler la vue. Le style des galeries est le même que celui de la tour, très technologique, mais il faut bien dire que c'est réussi. Il y a régulièrement des bancs, et des longues-vues. Ce point de vue est problablement le plus joli qu'il y ai sur la tour Eiffel, ni trop haut, ni trop bas. Seul le niveau supérieur permet d'avoir une vue identique, mais sans les grillages de sécurité qui peuvent géner la vue.


Suite de la visite :

Description générale

Rez-de-chaussée, le parvis

Premier étage

Deuxième étage

Etage intermédiaire

Troisième étage



Voir aussi :

Récit d'une visite à la tour Eiffel

Illuminations et éclairages


La tour Eiffel



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