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Qu'il a t-il à voir sur la tour Eiffel ?


Visiter la tour Eiffel ne consiste pas seulement à monter sur la structure et admirer le paysage, aussi beau soit-il. En achetant un billet, le touriste va découvrir un certain nombre de choses très intéressantes (le plus souvent) sur l'histoire de la tour, sa construction, les difficultés que les concepteurs ont rencontré, mais aussi sur le contexte de la révolution industrielle, les comparaisons avec d'autres monuments du Monde, etc.

Tous ces intérêts touristiques sont répartis un peu partout dans les étages, donc en fonction de l'endroit où l'on peut se rendre on ne voit pas forcément tout. Il y a aussi des éléments comme les machines qui ne sont accessibles que sur réservation, et qui ne sont pas forcément souvent organisées, mais la liste ci-dessous ne les prend pas en compte. Voici donc ce que vous pourrez voir sur la tour Eiffel, étage par étage. Vous avez aussi la possibilité de lire le récit d'une visite-type, et de voir les photos qui en ont été tirées.


A voir au rez-de-chaussée, sur le parvis

Le parvis

Le parvis de la tour Eiffel n'est pas intéressant en soi, ce n'est qu'une grande esplanade de goudron interdite à tout véhicule, dont l'espace est occupé verticalement. C'est étrange, mais c'est le cas : Si l'esplanade est vide, elle nous parait très encombré de par la structure de la tour au-dessus de nos têtes, lorsqu'on est là. D'ailleurs il n'y a rien de spécial à y faire, si ce n'est de voir les 4 piliers en détail, et de constater qu'ils se ressemblent énormément.

L'intérêt principal du parvis de voir permettre la vue sur les installations du premier étage. Elles sont 50m plus haut et, même si on ne voit pas grand'chose, on reconnait bien les pavillons modernes et leurs façades de verre. On voit aussi les garde-corps vitrés, légèrement penchés sur le vide, ce qui donne de bonnes sensations à qui a le courage de se mettre face contre la vitre, penché vers le vide. Du parvis on voit aussi bien les escaliers qui montent au premier étage, permettant de juger de l'effort à faire pour y aller ainsi, et les ascenseurs, au nombre de deux (piliers Est et Ouest). Si vous souhaitez monter sur le monument, c'est au niveau du parvis que vous pourrez estimer le temps d'attente, en fonction de la longueur de la queue.

Sinon le parvis n'est pas spécialement intéressant, il est peuplé de vendeurs à la sauvette et ne contient aucun panneau explicatif ou attraction ludique, par exemple pour les enfants.


Le buste de Mr Eiffel

C'est au pied du pilier Nord, celui qui ne sert pas à la montée, que se trouve ce buste de Gustave Eiffel. Il est doré et plutôt bien fait, conforme aux photos faites à l'époque de la construction de la tour. Il est juché sur un piédestal très haut, une sorte de colonne de forme carré d'au moins 2m de haut. Il n'y a rien de spécial a en dire, si ce n'est que c'est probablement le seul élément touristique en relation avec la tour Eiffel qui a volontairement été mis en accès libre, aux pieds du monument.


Les machines de 1889

Dans chacun des deux piliers accueillant un ascenseur il y a un panneau montrant une machine de 1899. C'est un des moteurs qui a été remplacé par un plus performant, plus moderne aussi, dans les années 80. Mais il ne s'agit pas pour autant d'une machine originelle, il s'agit au contraire d'une machine ayant été mise en place en 1899 lors de la modernisation de la tour Eiffel pour l'exposition de 1900, et qui y est resté pendant tout le XXe siècle.

Ces deux machines (une par pilier) ne sont pas vraiment mis en valeur, elles sont en bas de marches, peu accessible lorsqu'on est en train d'attendre la cabine. Mais bon, si on veut, on peut y aller quand même.


Les installations d'ascenseurs

Comme il y a peu d'éléments touristiques au rez-de-chaussée, il faut s'accrocher à un peu tout ce qui est particulier. Les installations d'ascenseur le sont, justement.

Les ascenseurs sont disponibles dans les piliers Est et Ouest, mais le pilier Sud en a un aussi, mais il est réservé aux clients du restaurant du 2e étage, le "Jules Verne". Quand on est dans un pilier, on peut voir les 3 citernes qui servent de contrepoids des ascenseurs. Deux sont en jaunes, elles sont utilisées réellement. La 3e ne l'est plus depuis que le mécanisme de montée a été changé, dans les années 80. On l'identifie parce qu'elle est rouge. Il est assez curieux de voir que les contrepoids montent et descendent lentement, en fonction de la position de la cabine. On les voit sortir doucement de leurs supports, et y re-entrer au cycle suivant. Ce mécanisme est hérité de la construction. Ce qui est vraiment impressionnant, c'est la taille de ces citernes. Elles mesurent dans les 3m de diamètre pour 5m de haut, qui comme dit précédemment, on ne les voit pas forcément complètement sorti.

Si le visiteur pourra voir aussi les rails sur lesquels glissent le chariot portant la cabine. Comme ils sont inclinés différemment en fonction de l'altitude, la cabine n'est pas directement posée sur les rails, sinon le sol pencherait au fil de la montée. Il y a donc un procédé d'équilibrage qui assure la stabilité de la cabine.

Enfin, lorsque la cabine arrive, vous pourrez voir un mannequin, à l'extérieur. C'était le poste qu'occupait le machiniste pour faire monter ou descendre l'ascenseur. En oui, été comme hiver, il était à l'extérieur !


A voir au 1er étage

Le cinéma

La salle de cinéma est une grande pièce rectangulaire (grande au regard des autres, mais toute petite par rapport à une vrai salle de cinéma) aux murs blancs sur lesquels sont projetés, à l'aide de plusieurs projecteurs, des images rappelant tout d'abord le contexte dans lequel la tour a été construite, puis des images de la construction, puis il y a une partie importante sur les illuminations au fil du temps. Le film se termine par des images de plusieurs feux d'artifice qui y ont été tiré.

Ce film dure à peu près 10 à 12 minutes, et il est à projection continue, c'est à dire qu'à la fin du film, les murs restent vides 10 secondes, puis reçoivent une mire annonçant la prochaine scéance dans 1 minute. L'intérêt du film ne réside pas dans la qualité des images, belles mais sans fil conducteur, l'intérêt est plus dans l'impression de grandeur qu'il y a, les images étant projetées sur les 3 côtés de la salles en même temps. Le mur en face est l'écran principal, mais les deux murs latéraux reçoivent la suite de l'image, le regard peut donc se tourner à 180° à tout moment. Il est conseillé de se mettre au centre de la pièce, appuyé au mur du fond pour ne pas géner les autres spectateurs, car c'est aussi une des caractéristiques de cette salle : Il n'y a pas de fauteuils. Les spectateurs restent debout, ou s'assoient sur la moquette, contre le mur du fond. Les deux ouvertures pratiquées dans ce mur permettent aux visiteurs d'entrer et sortir à volonté, à tout moment.

Cette salle est donc une curiosité, elle permet de se reposer un peu tout en regardant de belles images. Mais la qualité du film aurait pu être meilleure, elle ne vaut pas, par exemple, celle du film projeté en haut du Tower Brigde de Londres, film qui raconte sa construction, de l'expression du besoin à nos jours, et ça à l'aide d'une grande quantité d'images de synthèse qui se mèlent aux images réelles.


El muro informativo

Esta pared está dentro del pabellón Ferrié, por lo que es accesible para todos. Está a la derecha cuando entras en el pabellón, imposible perderte. La información cubre toda la pared que separa el pasillo principal de la tienda. Es una pared que vemos desde lejos porque la fachada del pabellón está acristalada: ¡Así que la vemos desde fuera, incluso al otro lado del primer piso!

Es reconocible porque es negro y está lleno de fotos, imágenes, dibujos y varios textos. En el centro, al alcance del hombre, hay una pantalla de televisión de pantalla ancha, toque. Esta pantalla muestra el libro de Gustave Eiffel "La torre de 300m". Este es el libro que escribió 11 años después de la construcción de la torre, después de la Feria Mundial de 1900, y en el cual él relata absolutamente todo acerca de su monumento: razones para su construcción, obstáculos encontrados durante el proyecto, el costo de cada parte, la elección de materials, la organización del sitio de construcción, los recursos humanos, los salarios, el experimentos científicos que se realizaron allí, las modificaciones realizadas para la exposición de 1900, la descripción de los elevators, escaleras, cada habitación individual, y especialmente los planes técnicos precisos, en un quincuagésimo de tableros dobles. Es este libro el que sirvió como punto de partida para la creación de este sitio web, de ahí los muchos enlaces anteriores.

Este libro táctil puede interesar a más de uno, por ejemplo, podemos divertirnos buscando información específica, como el nombre del presidente de la comisión a cargo de elegir al proveedor de la futura gira de la exposición, o el de la persona que instaló un medidor de presión de aire libre en la torre, cuando se construyó.

Otra información es más variada. Hay, por ejemplo, un pequeño texto de Roland Barthès, en "La Torre Eiffel". (Edition Delpire, 1964, et du Seuil, 2011)

Mira, objeto, símbolo, la Torre es todo lo que el hombre pone en ella, y todo esto es infinito. Un espectáculo mirado y mirando, edificio inútil e insustituible, mundo familiar y símbolo heroico, testigo de un siglo y monumento siempre nuevo, objeto inimitable y reproducido constantemente, es el signo puro, abierto a todos los tiempos, a todas las imágenes y en todos los sentidos, la metáfora sin restricciones; A lo largo de la Torre, los hombres ejercen esta gran función del imaginario, que es su libertad, ya que ninguna historia, por triste que sea, ha podido arrebatársela.

Este texto está escrito en el fondo de las placas de antaño decoradas con una Torre Eiffel. El muro también muestra timbales plateados (o eso parece ser), un póster del Festival de Jazz de París, una curiosa Luna llena sobre un fondo de la Torre Eiffel y muchos otros objetos relacionados con la torre. : Tijeras, palas, abanicos, etc.


Le pavillon du restaurant 58

Second pavillon de l'étage, ce bâtiment est en tout point identique aux autres pavillons, si ce n'est qu'il a un aménagement intérieur différent. Il a trois niveaux (le Ferrié en a 2, le Eiffel n'en n'a qu'un), et surtout s'est un restaurant. Il n'est donc pas vraiment accessible au grand public. L'intérêt de manger ici est essentiellement la vue qui donne sur Paris d'un côté, le 1er étage de la tour Eiffel de l'autre, vue qui n'est pas arrêtée par les murs puisqu'ils sont transparents sur les façades. Le style du restaurant est classe mais sans excès, ce n'est pas l'équivalent du restaurant gastronomique du 2e étage, quand même. Reste qu'y eller est le gage d'un bon moment de repos, allié à un repas dont la vue est splendide.

Le nom du "58" vient de la distance qu'il y a jusqu'au sol, on est à 58m de hauteur par rapport au parvis de la tour. Pas très original, mais amusant...


Le pavillon Eiffel

Le pavillon Eiffel est identique aux autres, mais il ne s'agit que d'un grand espace vide, louable à volonté par des entreprises privées, des organismes publics, ou par qui que se soit qui a besoin d'une salle originale à Paris. De part ce statut il est difficile d'y pénétrer sans y avoir été invité. D'un autre côté il n'y a pas grand chose à voir puisque son aménagement dépend de l'activité qui s'y déroule, en général un séminaire, une conférence, une réunion publique, etc.


L'escalier originel

Cet escalier est une portion de l'escalier qui reliait le sommet de la tour au 2e étage. Démonté dans les années 80 suite à la rénovation du monument il a été découpé en plusieurs tronçons et vendu aux enchères dans une salle du 1er étage, qui n'existe plus de nos jours. Ces portions d'escalier sont donc partis un peu partout sur la planète, mais celui-ci est resté sur place pour montrer comment il était. C'est donc une pièce de musée, protégée par une main courante et surtout une vitre, certains visiteurs pourraient être tenté de monter dessus, et se blesser ou l'abîmer.

Ce qui est intéressant de voir c'est sa couleur : Cet escalier a été peint de la même couleur que la tour, à l'époque de sa construction. Il faut dire "a été peint" car ce n'est probablement pas la couleur d'origine, l'ensemble de la tour ayant été peint à plusieurs reprises durant le XXe siècle.

Cette pièce de musée se trouve à côté du kiosque de l'exposition universelle.


Le kiosque de l'exposition universelle

Le kiosque de l'exposition universelle est une sorte de mur de 3m de large, 3m de haut, et 1m de largeur sur lequel se trouve une double vitre, l'une au-dessus de l'autre. Derrière il y a une dizaine de décors en carton représentant Paris et plus spécialement le Champs-de-Mars à divers moments de son histoire. Une machine déroule en continu ces décors, les montants et descendants, par demi-décor. Ainsi la scène présenté est totalement changée toutes les secondes, au grè des changements.

L'un des thèmes les plus montrés est l'exposition universelle de 1889, celle qui a servi de motif à la construction de la tour Eiffel. Voici ci-dessous le texte écrit sur le bord du kiosque, qui rappelle l'intérêt des 3 expositions universelles qui ont eu lieu à Paris.

L'exposition universelle

La Tour Eiffel reste le plus célèbre témoin des grands chantiers des Expositions Universelles. Ces Expositions universelles ont entrainé des remaniements architecturaux de grande ampleur dans Paris et modelé durablement le tissu urbain. Trois expositions majeures liées à la Tour plantent un décor changeant : 1889, 1900, 1937.

  • 1889 : Attraction majeure de l'exposition, la Tour s'affiche comme spectacle technique, une avant-garde d'inventions. Elle célèbre l'industrie, l'art et les sciences, mais surtout la Révolution de 1789, la démocratie.
  • 1900 : L'exposition universelle, c'est la fête, une ode au merveilleux, à la féérie ludique. Parcs d'attractions avant la lettre, elle bat des records de popularité et de fréquentation (51 millions de visiteurs)
  • 1937 : La Tour est toujours là, présente, elle veille sur l'exposition. Mais l'heure est à l'inquiétude. Les nations s'y lancent des défis belliqueux, l'agressivité annonce les futurs conflits.

Le kiosque de la construction

Ce kiosque ressemble beaucoup à celui présentant les expositions universelles de Paris. Celui-ci est estampillé "La tour de M. Eiffel", il présente 3 écrans verticaux passant des images de la construction, de l'histoire à travers le XXe siècle, des difficultés rencontrées par les constructeurs, etc. On y voit le chantier des fondations, l'élévation des piliers, les piles, les échafaudages, les jonctions des 4 piles, puis des photos de l'inauguration. Ensuite il y a d'autres images, des petis films des divers évènements qui ont eu la tour comme cadre.

C'est un kiosque qui présente des informations intéressantes, mais qui peut vite entrainer la lassitude pour ceux qui ne s'intéressent pas forcément à l'histoire de la tour, les images et les films ne sont pas des modèles didactiques.


La pompe Edoux

Quand on se promène sur le premier étage de la Tour Eiffel le regard est attiré par une étrange boule transparente contenant une machine. En fait, il s'agit de la présentation de la pompe Edoux.

Cette pompe est celle qui refoulait l'eau dans une tuyauterie permettant le fonctionnement de l'ascenseur de la marque Edoux, celui qui montait une cabine au sommet de la tour, à partir du 2e étage. Cet ascenseur a été mis en place peu de temps après l'inauguration du monument, et il y est resté jusqu'en 1983, lors des grands travaux de rénovation. Cette longévité exceptionnel montre l'efficacité de sa construction, mais il n'était pas exempt de défaut : L'hiver, l'eau pouvait facilement geler, ce qui rendait impossible son utilisation par grand froid. Le 3e étage était alors inaccessible. Qui plus est il n'y avait qu'une seule cabine, et elle devait s'arrêter à l'étage intermédiaire, un étage à mi-chemin entre le 2e et le 3e (que l'on voit toujours, mais qui est inutilisé depuis). Cet étage servait de transbordement pour les passagers.

La pompe qui est montrée ici est la pompe originelle, on voit les sorties de refoulement, ainsi que le moteur qui actionne les bielles. Elle est dans une bulle de plastique transparente assez originale, mais on y gagnerait à avoir un panneau explicatif, les informations données à son sujet restent très simples.


Les galeries

Les galeries du 1er étage sont très intéressantes. Moins larges que celles du 2e, mais plus que celles du 3e, elles ont la taille suffisante pour pouvoir se balader sans être gêné par les autres visiteurs. Elles sont en contrebas de la plate-forme, c'est à dire qu'il faut descendre quelques marches pour y accéder. Il y a des passages un peu partout, y compris un passage en pente douce pour les handicapés. Il y a une rembarde qui empèche de descendre de la plate-forme sans passer par les escaliers, et bien sûr une autre au bord du vide pour empêcher les visiteurs de tomber. Pour plus de sûreté on a fixé un grillage, épais mais à grosse maille, sur toute la hauteur de la galerie, comme ça il est physiquement impossible de tomber du 1er.

Les 4 galeries ont un nom de rue, ce nom est gravé dans le sol de chacune d'elle. Il y a aussi une gravure de la direction de chacun des angles, les 4 points cardinaux. Et un peu partout, le long des balustrades, des longues-vues ont été disposées pour admirer Paris de plus près. Elles sont payantes, hélas. La balade le long des galeries est intéressante, elle permet de voir Paris de haut, mais aussi de relativement près car à cet étage, on voit mieux les bâtiments, les monuments. L'inconvénient et qu'on voit moins loin, la vue porte moins qu'au 2e, et encore moins qu'au 3e, bien sûr.

Le long des galeries 6 présentoirs ont été installé, ils sont assez intéressants. Ils décrivent un certain nombre d'éléments en relation avec la tour Eiffel.

  • Le premier montre les plus hautes tours du Monde à l'heure qui existent à l'heure actuelle, et les compare avec la tour Eiffel. Sur fond noir chaque tour est gravé dans le pupitre lui-même. Ces tours sont classées par ordre chronologique de construction, ce qui montre l'évolution de l'architecture des tours dans le Monde.
  • Le deuxième, beaucoup plus petit, est fait sous la forme d'un écran tactile. Il affiche les différentes répliques qui ont été faites dans le Monde. Il est plutôt amusant de voir toutes ces copies qui ne sont pas forcément des copies parfaites, loin de là.
  • Le troisième liste les oeuvres de Gustave Eiffel, tout au long de sa vie. C'est un pupitre fait sous la forme d'un tableau d'images sur la partie haute, et d'une mappemonde gravée dans le pupitre lui-même, mappemonde augmenté des lieux où se trouvent ces oeuvres. Au milieu du Pacifique il y a un écran tactile permettant d'avoir plus d'informations sur la tour. A ce sujet il y a une citation d'Eiffel, inscrite sur ce pupitre :

    "Il me semble que, n'eut-elle pas d'autres raisons d'être que de démontrer que nous ne sommes pas simplement le pays des amuseurs, mais aussi celui des ingénieurs et constructeurs qu'on appelle de toutes les régions du Monde pour édifier les ponts, les viaducs, les gares et les grands monuments de l'industrie moderne, la Tour mériterait d'être traitée avec considération."

    Gustave Eiffel, 902

  • Un autre traite de la tour au cinéma. Il contient sur sa partie haute les affiches des films où elle apparait, et un bas des informations à leurs sujets. C'est un pupitre assez grand.

Tout les pupitres sont modernes, ils ont été mis en place lors de la refonte du 1er étage de la tour. D'ailleurs leurs couleurs extérieures, rouge-brun, est la même que celle des pavillons.


Les expositions temporaires

Le premier étage de la tour est carré, les 4 piliers délimitent 4 zones où autrefois il y avait des restaurants. De nos jours 3 de ces zones sont occupées par des pavillons modernes, mais la 4e est complètement vide, il ne s'agit que d'un grand espace où la vue porte d'un côté à l'autre de l'esplanade sans qu'elle soit bloquée. Le fait que les pavillons aient des façades en verre accroit la visibilité, d'ailleurs. Mais alors, à quoi sert ce grand espace ?

Il sert tout simplement à des expositions temporaires. Il y a régulièrement un changement de ces expositions, qui se présentent parfois sous une forme, parfois sous une autre. Les photos du récit en image d'une visite montre cette exposition telle qu'elle était en octobre 2015, il s'agissait de pupitres légèrement penchés. Le thème de l'exposition n'a pas d'intérêt en soit, quel que puisse être l'intérêt de l'exposition de ce jour.

Pour résumer, cette exposition n'a pas de rapport avec la tour Eiffel, mais elle apporte un plus dans la visite du monument.


Le plancher de verre

Le plancher de verre est une curiosité de la tour Eiffel nouvelle génération, celle des travaux de 2011. En effet, auparavant elle n'en disposait pas. En fait le sol du 1er étage est troué d'un grand carré, permettant de voir le sol. Lors des travaux de 2011 les concepteurs de l'étage l'on rendu plus arrondi. Les côtés de ce carré ont été "bosselés" pour l'esthétique, la ligne droite du bord est devenue une ligne courbe qui avance sur le vide. Cette avancée a été faite en verre, pour que les visiteurs, lorsqu'ils marchent dessus, voient le sol 56m plus bas.

Mais ce n'est pas tout : Comme il y a quatre côtés, il y a quatre planchers de verre. Et il y en a aussi dans les angles, qui sont un peu plus petit, un peu plus loin, on a donc 8 planchers de verre sur la tour Eiffel ! Alors en comparaison, l'avantage des planchers de verre de la tour Eiffel est qu'ils sont nombreux, on peut l'essayer à volonté sans être gêné par la foule. Par exemple à Londres, le Tower Bridge en dispose aussi d'un, plus grand, plus rectangulaire, mais il est unique. Ceux de la tour Eiffel sont beaucoup plus petit, il y a plus de poutres de soutien aussi, le regard est plus bloqué par ces poutres, ce n'est pas un grand plat de verre, comme ça peut l'être ailleurs.

Enfin, ces planchers sont complétés par une attraction peu rencontrée ailleurs : Les garde-corps de 2m65 de haut penchés dans le vide de 17°, transparent eux aussi. Il s'agit de grandes plaques de verre très solides qui empèchent les visiteurs de se pencher dans le vide, dans le trou du 1er étage. Comme elles sont penchés vers l'avant, rien ne nous empèche de nous plaquer face au vide contre l'une de ces vitres, et pour peu que l'on en choisisse une qui est au niveau d'un plancher de verre, l'impression de vide est encore plus forte. Les plus fous s'amuseront à faire ça la tête en bas, là, ils sont vraiment à 56m du sol, sans rien qui arrêtera leur regard...

Ces planchers de verre sont donc une bonne attraction de la tour Eiffel, un truc amusant qui ravira les enfants tout comme les adultes. Et pour ceux qui ont un doute sur la solidité du sol, lisez donc les contraintes techniques, dans la partie Rénovations faites en 2011 !


L'espace détente

L'espace détente se trouve dans le pavillon Ferrié, celui accessible au public. Il est à l'étage, un niveau ouvert menant à la salle de cinéma et aux toilettes. L'espace détente est fait d'un grand canapé blanc en forme de carré, placé sur le côté, dans cette salle. Ca permet de se détendre, car mis à part cette salle il n'y a que les bancs qu'on trouvent sur les galeries pour s'assoir, et la visite de la tour Eiffel peut prendre plusieurs heures, si on veut tout voir sans se presser.

A priori, lorsqu'il y a affluence, il ne doit pas être facile d'accéder à cet espace, vraiment décontractant. A noter que les toilettes toutes proches ont une curiosité : Les lavabos sont situés de telle façon que le regard, quand on les utilise, porte jusqu'au sol, 60m plus bas !


La boutique

La boutique se trouve dans le pavillon Ferrié, facilement accessible. Elle est au rez de chaussée. De style épuré, comme le reste de l'étage d'ailleurs, elle est tout à fait bien achalandé et le personnel y est courtois. C'est plus calme ici qu'au 2e étage, où les boutiques sont petites et les unes sur les autres.


La structure de la tour

La structure interne de la tour Eiffel est un spectacle en soit, c'est un peu pour elle que l'on monte dessus. Il y a différents endroits d'où on la voit bien, par exemple quand on monte par l'escalier. Quand on en descend, c'est pas mal aussi, mais on voit quand même un peu moins, on n'a pas le regard qui se porte sur le haut de la structure. Il y a un autre endroit où on la voit bien, c'est du 1er étage, quand on regarde vers le haut, justement. De là on a l'enchevêtrement des poutrelles qui forme des caissons, chaque caisson étant entretoisé par des poutrelles croisées. Si on ajoute les parcours des ascenseurs avec leurs installations techniques, les lampes à sodium qui assurent l'éclairage

de la tour la nuit, les ampoules du scintillement, qui ne sont que sur les 4 faces, le détail de la construction (plaques de contreventement, rivets, liaison des plates-formes, etc), ça fait un paquet de choses à observer pour se faire une idée des difficultés qu'on pu rencontrer les créateurs de la tour lors de sa construction.

Les gares d'ascenseur

Au 1er étage de la tour Eiffel il y a deux gares d'ascenseur. C'est un terme un peu fort pour désigner deux constructions pour mettre à l'abri le flot de touristes voulant monter ou descendre d'un étage, le temps que la double-cabine arrive. Il y a deux gares, une au pilier Est, l'autre à l'Ouest. Complètement refaites en 2011 lors de la refonte de l'étage, elles sont quasiment transparentes, tout en verre. La forme générale est arrondie, on dirait un peu qu'elles étaient gélatineuses et qu'elles se sont figées pendant un fort coup de vent, elles sont vaguement inclinées. Mais ce qui surprend le plus, c'est vraiment le fait qu'elles sont complètement vitrées, le regard n'est pas arrêté, on voit à travers jusqu'au bout de la plate-forme.

Elles ont deux niveaux, c'est à dire qu'elles possèdent un escalier (métallique et ajouré) montant à une plate-forme (également métallique et ajourée) pour que les visiteurs puissent se répartir sur les 2 niveaux, profitant de la double-cabine. A noter que ces gares permettent à la fois de monter et de descendre, alors que lorsque l'ascenseur arrive du bas, il ne s'ouvre pas, pour forcer les visiteurs à monter directement au 2e étage. Ceux qui tiennent à s'arrêter au 1er devront monter au 2e, et rester dans l'ascenseur pour redescendre au 1er. Ca parait bête, m'ais c'est probablement pour mieux réguler le flot de touristes.


A voir au 2e étage

Le bar à macarons

C'est l'une des curiosités de cet étage, il dispose d'un bar à macarons. C'est en fait une petite boutique d'une dizaine de mètres carrées, quasiment entièrement vitrée, qui donne à la fois sur les galeries et à l'intérieur. Aux heures d'ouverture on y vend... des macarons. Il y en a bien sûr de toutes sortes, à tous les parfums. Les boîtes sont jolis, estampilléees du logo de la tour Eiffel. Il y a en vitrine, derrière le vendeur ou dans la pièce, des compositions particulières dont la plus belle est sans doute une reproduction de la tour Eiffel, d'un bon mètre de haut, mais il y en a d'autres, tout aussi impressionnante.


La grande salle

La grande salle occupe la majeure partie du niveau inférieur du 2e étage. D'une hauteur modeste pour sa taille, elle est très occupée par de nombreux kiosques. Il n'y a pas moins de 4 boutiques, plus un point de restauration du style snack, et le fameux bar à macarons. L'étage compte aussi des toilettes, bien sûr. Cette salle tourne autour de la boutique centrale, de forme arrondie. La principale caractéristique est le décor de cette boutique, entièrement recouverte d'un autocollant représentant la vue du 2e étage de la tour Eiffel. Comme la boutique n'a qu'une ouverture, on a la vue sur près de 360°. Sinon il n'y a pas grand chose à faire ici, si ce n'est se mettre à l'abri des intempéries ou faire des achats. Il y a aussi l'inévitable machine pour acheter une pièce souvenir.

Cette salle a un parquet assez joli, mais un peu daté de nos jours. De même son plafond, plutôt bas pour une telle salle, est lui-aussi daté.


Les galeries

Rien d'extraordinaire sur les galeries du 2e étage, mais elles sont très larges et permettent donc de se balader en toute tranquilité, même par forte affluence. De plus, ici, le pourtour fait 150m de long, vous trouverez toujours une place pour contempler la vue. Le style des galeries est le même que celui de la tour, très technologique, mais il faut bien dire que c'est réussi. Il y a régulièrement des bancs, et des longues-vues. Ce point de vue est problablement le plus joli qu'il y ai sur la tour Eiffel, ni trop haut, ni trop bas. Seul le niveau supérieur permet d'avoir une vue identique, mais sans les grillages de sécurité qui peuvent géner la vue.


A voir au 3e étage

La vue sur Paris et ses environs

Plus haut point de Paris, le 3e étage de la tour Eiffel est bien sûr l'endroit idéal pour la vue sur Paris et sa région. D'ici la vue porte jusqu'à 85Kms à peu près, mais en théorie, on devrait pouvoir voir des points à 126,5 Kms, si il y en avait à une altitude de 300m de haut. Mais comme il n'y en a pas, on doit se contenter d'une visibilité à 85Kms, ce qui est déjà pas mal. Vous avez une étude sur la portée de la vue du sommet de la tour Eiffel, accessible sur ce site.

Au 3e étage il y a deux observatoires. Le premier est dans la salle inférieure, les vitres tout autour sont grandes et permettent de bien voir Paris, tout en restant au chaud. L'inconvénient est qu'on est limité pour voir le pied de la tour Eiffel, la vue est bloquée. L'autre endroit est la galerie supérieure, où on est à l'air libre. De là on peut voir quasiment aux pieds de la tour, et c'est probablement ce qu'il y a de plus impressionnant comme point de vue.

Par temps clair on voit bien la région parisienne, les habitants se feront un plaisir d'identifier leurs villes, mais le plus intéressant est aussi de trouver les principaux monuments de Paris. Certains sont évidents, comme l'arc de triomphe ou le Sacré Coeur, mais trouver le Panthéon est déjà plus difficile. Vous avez des longues-vues (payantes) pour vous aider.


La frise géographique

Il s'agit d'une frise faisant le tour de la salle du niveau inférieur, elle est placée au dessus de fenêtres pour qu'on puisse la voir de partout, sans avoir a être près des fenêtres. Elle présente la direction et la distance des principales villes du Monde, ainsi que des principaux monuments. Comme cette frise fait le tour de la salle, on a une description à 360° de l'horizon, en balayant toute la Terre.

C'est instructif et amusant, mais ça n'est quand même pas si original que ça.


La maquette du sommet

Cette maquette se trouve dans un espace vitré derrière un escalier menant au niveau inférieur. Elle mesure approximativement 80cm de hauteur et ce qui frappe aux premiers abords, c'est sa couleur rouge-brun qui est la couleur d'origine de la tour, en 1889. Ensuite on constate qu'elle n'a pas du tout la forme que l'on connait. Le sommet était à l'époque formé de deux arcs en plein cintre entrecroisés à 90° supportant trois plates-formes successives, la dernière menant à la hampe du drapeau. Les plus attentif remarqueront que le niveau où ils se trouvent est beaucoup plus étroit qu'à l'époque, c'est dû aux divers aménagements ultérieurs qui ont réduits l'espace pour circuler. D'ailleurs cet espace était occupé, comme c'est dit dans le livre de Gustave Eiffel reproduit juste au-dessus ("Description du 3e étage en 1900, par Gustave Eiffel"), la galerie était occupée par une voie Decauville, une sorte de petit chemin de fer permettant de déplacer des projecteurs Mangin sur chariot. Ces projecteurs étaient très puissants, ils avaient la capacité d'éclairer une large zone dans les alentours de la tour. Les phares actuels qui balaient le ciel parisien la nuit sont un hommage à ce système historique.

La maquette a aussi le mérite de bien montrer que la tour Eiffel est faite de caissons. Un caisson, c'est un cube vide dont les côtés sont faits de poutrelles. D'autres poutrelles, que l'on appelle des entretoises, viennent consolider le tout en reliant les angles entre eux. La tour Eiffel n'est qu'un empilement de caissons, il y a 29 couches, les 5 premières montant au 1er étage, les 12 suivants au 2e, les autres montant au 3e. Sur la maquette on voit les 27e, 28e et 29e caissons.

Sinon, l'aspect extérieur du 3e étage n'a pas vraiment changé depuis le XIXe siècle, c'est surtout son sommet qui a été modifié. A noter la présence juste à côté d'un panneau descriptif de la maquette, il reprends les éléments que je viens de décrire apportant quelques précisions, comme le nombre de boutiques de l'époque, à savoir, 6. Il indique aussi le lieu où se trouvaient les instruments météorologiques (Sur l'avant-dernière plate-forme).


Le bureau de Mr Eiffel

Le bureau de Mr Eiffel est une pièce qu'il s'était réservé au sommet de la tour, pour accueillir des visiteurs par exemple. Il s'agit d'une pièce rectangulaire assez grande qu'il avait aménagé en bureau. Il était équipé d'un cabinet de toilette avec WC, ce qui était pas si fréquent que ça à l'époque.

La représentation actuelle n'est pas complètement conforme à ce qui existait en 1900. Visible de l'extérieur seulement, le bureau a été tronqué pour pouvoir récupérer de la place pour d'autres fonctions. Il est décoré à la mode du XIXe siècle, et dispose de 3 mannequins. Un d'Eiffel, représenté en discussion avec Thomas Edisson, et le troisième est la fille de Mr Eiffel, Claire, représentée debout avec un évantail. Cette scène est la reproduction d'une rencontre réelle, un jour de 1889 durant lequel Thomas Edisson offrit à Eiffel un exemplaire de son invention, le phonographe. Ce phonographe présent dans la scène, il est posé sur une commode, entre les deux hommes. Dans la scène il y a aussi un petit meuble de rangement que l'on peut raisonnable croire qu'il a appartenu à Eiffel, les deux fauteuils, et trois cadres au mur. L'un représente le viaduc de Garabit, l'autre le dôme de l'observatoire de Nice, deux oeuvres majeures d'Eiffel et le dernier est écrit en idéogramme asiatique, j'ignore sa signification.

Divers objets d'époque occupent l'espace. Les moquettes et tapisseries sont du style du XIXe siècle, très chargées, mais fidèle à ce que c'était à l'époque. Claire est devant un canapé que l'on voit assez mal, en partie à cause de la double-poutres inclinées qui traverse la salle devant lui.

Cette scène est visible uniquement de l'extérieur à travers 3 fenêtres relativement petites, c'est dommage car l'intérêt est à la fois historique et de divertissement. Il faut quand même noter que le bureau était plus grand et parfaitement rectangulaire à l'époque, de nos jours il est tronqué et plus petit, le reste de l'espace étant utilisé pour d'autres isntallations.

Bien que peu mis en valeur ce bureau est intéressant à voir et, j'imagine, surprenant pour ceux ignorant sa présence à 300m du sol.



Le bar à champagne

Et oui, i ly a un bar à champagne au 3e étage de la tour Eiffel. Il ne s'agit que d'un comptoir assez simple derrière lequel officie un serveur proposant deux variétés de champagnes seulement : Un blanc et un rosé. Il s'agit d'une sélection d'Alain Ducasse. En 2015 les prix étaient les suivants :

  • Blanc, coupe classique : 12 €
  • Blanc, coupe lumineuse : 17 €
  • Rosé, coupe classique : 16 €
  • Rosé, coupe lumineuse : 21 €

Oui, c'est très cher pour 10 cl, mais que voulez-vous, on ne prend pas une coupe de champagne au 3e étage tous les jours...

Sinon le bar à champagne est assez petit. De style moderne à dominante orange, les bouteilles sont alignées sur des étagères, dans le dos du serveur. Ce dernier puise sa marchandise dans des cartons sous le comptoir, mais il faut avouer qu'en fin de journée ça devient un peu fouilli. De plus la porte de communication, derrière lui, est parfois ouverte, ce qui gâche un peu le style classe que se donne ce bar. Ce n'est toutefois pas bien grave, ceux qui le veulent ne peuvent pas s'assoir, il n'y a pas de tables ici (par manque de place), les amateurs se baladent donc dans les galeries, voire redescendent au niveau inférieur, pour se mettre au chaud.

C'est donc assez amusant de croiser de nombreuses personnes une coupe à la main, se promener sur les galeries. A noter que l'enseigne tape-à-l'oeil de ce bar est illuminé le soir. On doit pouvoir la voir du sol si on s'éloigne suffisament de la tour. Quand le bar est fermé les portes coulissantes sont tout simplement closes, mais elles permettent de vois l'intérieur, il y a des vitres du même style que celles des autres éléments présents ici.


La plaque de commémoration de la libération de Paris

Cette plaque a été apposée pour rappeler la mise en place du drapeau tricolore sur la tour Eiffel en août 1944, Paris étant en cours de libération. En voici le texte intégral.

Ici, le 25 août 1944 aux ordres du Capitaine SARNIGUET, les sergents Henri DURIAUX, Pierre NOEL, le caporal Charles ROUARD, les sapeurs Marcel CONVERSY, André TAILLEFER, du régiment de Sapeurs-Pompiers de PARIS ont hissé le drapeau tricolore dans la capitale encore occupée.

Ce texte est gravé sur une plaque à côté du blason des sapeurs-pompiers de la ville de Paris, qui représent le navire présent sur le blason de Paris sur un écusson de sapeurs-pompiers, classique. Pour l'anecdote, ce drapeau avait été fabriqué avec 3 draps des 3 couleurs, draps cousus grossièrement.


Les informations de télédiffusion

Il s'agit d'un panneau en 5 colonnes, chacune présentant une grande date dans l'histoire des télécommunications. Il est bilingue, et voici son texte.

Introduction : Dès l'origine la fonction d'antenne de télécommunication sauva la tour d'une destruction programmée et n'a cessé de se développer jusqu'à aujourd'hui.

1898 : E. Ducretet et E. Roger réalisent la 1ere liaison de TSF depuis le sommet de la Tour. Industriel et scientifique français spécialiste dans la construction d'instruments de physique, E. Ducretet participa activement à l'essor de la T.S.F.

1904 : Sur proposition de G. Ferrié la direction du Génie autorise le poste de T.S.F. de la tour officialisatnt ainsi le rôle militaire de la Tour.

1925 : Après une 1ere expérience de radiodiffusion (1921) et l'installation d'un studio provisoire dans le pilier Nord (1922) Mr Privat débute dans le "journal parlé", 1ere émission de radio.

1935 : Installation d'un émetteur de télévision au sommet de la Tour et 1ere transmission. De 60 lignes au début on passe à 441 lignes en 1945.

2000 : La Tour atteint 324m après les travaux menés par TDF sur l'antenne UHF. Les 120 antennes actuelles permettent la diffusion sur Paris et l'Ile-de-France de 41 chaines de télévision et 32 stations radiophoniques.


Les images historiques

A plusieurs endroits dans la salle inférieure il y a des panneaux lumineux présentant quelques photos datant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, parfois même un peu plus récemment. On y voit par exemple les ingénieurs ayant conçu la tour, Gustave Eiffel l'entrepreneur, l'architecte Sauvestre, Emile Nouguier, le concepteur, etc. Il y a des panneaux présentant les grands de ce Monde venu visiter la tour pendant l'exposition universelle de 1889, avec Buffalo Bill, le Shah de Perse Nasser-Eddin, le roi des Nallous et sa famille Dinah Salifou, le tzarevitch Nicola II, la rein d'Espagne Isabelle II, etc. Un autre panneau lumineux montre les expériences scintifiques qui ont été faites sur la tour. Ce sont elles qui permirent la sauvegarde du monument, qui devait être détruit en 1909. Mais comme l'armée y avait trouvé un intérêt militaire, on la conserva. Or, cet intérêt, c'était l'essor de la télédiffusion, qui avait prit naissance ici, au cours d'une expérience intéressante de liaison radiophonique entre le 3e étage de la tour et le Panthéon.

Tout ces panneaux sont visibles dans la salle du 3e étage, il n'y en a pas sur les galeries.



Voir aussi :

Description de la tour Eiffel

Récit d'une visite en images


La tour Eiffel



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