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Gastronomie de l'Egypte


Largement inspirée de la cuisine orientale, la gastronomie égyptienne possède aussi quelques plats qui lui sont propres. Le plat national égyptien est le foui : riche ou pauvre, l'Égyptien se régale de ses grosses fèves rouges marinant dans l'huile et qu'il arrose de citron. Un autre plat très fréquent dans les menus quotidiens est le rochari, autrement dit des nouilles agrémentées de pois chiches. Une fois par semaine, le menu familial s'enrichit d'un morceau de mouton rôti ou préparé en ragoût, que l'homme est allé lui-même acheter au marché. Quant au dessert, il voit triompher les pâtisseries orientales: bakhlawa, konafa ou halwa, variations au miel ou aux amandes d'une pâte tou-jours généreusement arrosée de sirop de sucre.


Plats de fête

À l'occasion des fêtes carillonnées, le menu se complique. La feuille de vigne farcie, les crevettes frites, le pigeon (hamâm) rôti ou farci font les hors-d'œuvre (mczzé), tandis que le poulet ou la dinde garnis de riz à l'eau assurent la consistance du festin.

Certaines occasions exigent un plat obligatoire. Le poisson mariné et avancé (fessik) est inséparable de la fête du Printemps. Pour les grandes occasions familiales, on se réunit autour de la mulû-hiyya, pot-au-feu au poulet et aux herbes du même nom, des herbes gluantes, surprenantes pour le néophyte.


Plats urbains

En ville, le repas quotidien peut se prendre à tous les coins de rues et à toute heure. De minuscules étals proposent pour quelques piastres le felafelt, pain arabe, rond, sans mie, entre les deux croûtes duquel on enfourne des mets divers : oignons, tomates, poivrons qui sont aussi les éléments constitutifs du baladi, la salade relevée au coriandre. Le felafell peut aussi contenir le tamiyya, fait de boulettes à base d'herbes et de fèves pilées, frites dans l'huile. Des boutiques spécialisées proposent le délicieux donner kebab, copeaux de mouton rôti à la broche et débités au sabre. Dans les rues encore, le marchand de boisson, fixe ou ambulant, propose ses jus de canne à sucre, ses extraits de mangue, ses citrons verts.

Quant à l'Européen qui préfère manger au restaurant, il trouvera dans les villes des établissements qui proposent des plats plus cuisinés. À la base, le gebna beda, un fromage de chèvre émietté sur des crudités que l'on peut manger en hors-d'œuvre ou en guise de salade. Des mélanges d'aubergine et de mouton, de tomate et de mouton, arrosés de tahina, une sauce au sésame, ou de keschk, le fromage blanc, épicé, offrent une gamme de plats réellement variés.


Les boissons

Le repas est généralement arrosé d'eau ou de "sico-coula", appellation derrière laquelle il faut reconnaître l'international Coca-Cola. Les Egyptiens boivent aussi volontiers le laban zabadi, le lait caillé, servi glacé. Les boissons alcoolisées sont proscrites par le Coran. Il existe cependant des vins égyptiens (à l'usage des coptes et des touristes). Leurs noms sont plus prestigieux que le nectar lui-même: Cléopâtre, Nefertiti, cru des Ptolémées pour les vins blancs; Omar Khayâm pour les vins rouges.

Mais tous les Egyptiens, coptes ou musulmans, s'accordent pour préparer un bon café. Il sera zaada, amer, mazbût, peu sucré, ou ziada, très sucré. Il y en a pour tous les goûts.





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