FR EN ES

Pavillon de l'harmonie préservée


Pavillon de l'Harmonie Préservée (Baohedian)

Pavillon de l'harmonie préservée

Pavillon de l'harmonie préservée

Troisième et dernier pavillon de la cour extérieure, il se trouve à l'extrémité nord de la terrasse de marbre à trois niveaux. Similaire aux deux autres dans le style, mais un peu plus petite que la salle de l'Harmonie suprême, il est plus grand que le Palais de l'Harmonie centrale. Il a été construit en 1420, reconstruit en 1625 et rénové en 1765. Les empereurs Ming s'en servaient pour changer de vêtements lors des cérémonies rituelles. Les empereurs de la dynastie des Qing, eux, ont changé sa fonction : il était d'usage que les banquets impériaux qui se tiennent ici. Ces banquets avaient lieux lors des grandes cérémonies, pour célébrer le mariage d'une princesse par exemple. L'empereur s'en servait aussi pour divertir certains hauts fonctionnaires, méritant et leurs familles, ceux qui avaient bien servi le gouvernement impérial. Chaque année, à la veille du réveillon du Nouvel An, un banquet s'y tenait pour honorer les gouverneurs de provinces, les princes mongols, et quelques fonctionnaires civils et militaires.

En 1789, au milieu de la dynastie des Qing, l'empereur Qianlong a décidé que la phase finale de l'examen national obligatoire, celui qui a permit de lettrer une grande partie de la population chinoise, se tiendrait dans le pavillon de l'harmonie préservée. C'était l'équivalent du plus haut niveau du système des examens impériaux, à l'échelle nationale, et l'empereur honorait ainsi les dix premiers candidats retenus par la lecture des journaux qu'ils avaient soumis.

Les jours de pluie, les visiteurs auront la chance de profiter de la vue spectaculaire des mille dragons vomissant l'eau. Il y a un total de 1412 têtes de dragon en marbre le long des colonnes de la terrasse à trois niveaux menant aux trois pavillons Les artisans chinois ont habilement combinés le système de drainage des eaux pluviales avec ces caractéristiques architecturales.

Le trône du pavillon de l'harmonie préservée

Le trône du pavillon de l'harmonie préservée

Il faut également noter la présence d'une énorme sculture de marbre représentant neuf dragons jouant avec des perles. C'est la plus grande sculpture en pierre de la Cité interdite. Sculptée sous la dynastie Ming, elle a été re-sculpté sous la dynastie Qing. Au cours de ces dynasties, toute personne surpris à toucher cette pierre sacrée était puni de mort. Pesant environ 250 tonnes, la plaque de marbre mesure 16,57 mètres de long, 3,07 mètres de large et 1,7 mètres d'épaisseur. La pierre énorme qui a servi a été transporté ici depuis Fangshan, à 70 kilomètres de Pékin. Cette tâche difficile dura environ un mois et nécessita l'utilisation de 20 000 hommes et de milliers de mules et de chevaux. On raconte que ça a été fait en hiver, et qu'un puits était creusé tout les 500m tout le long du chemin. En extrayant l'eau glacé et en la répandant sur le sol ça a formé une route gelée sur laquelle a pu glisser le rocher.


En quittant le Pavillon par le Nord

A l'extérieur du pavillon de l'Harmonie Préservée, en direction du Nord, le visiteur quitte la cour extérieure et se présente face à la porte de la Pureté Céleste, qui marque l'entrée de les parties privées dédiées aux empereurs. Entre les deux, le visiteur est dans une petite cour rectangulaire agrémentée de deux puits, de la porte nommée Longzong (à gauche) et de la porte Jingyun (à droite). Il y a aussi le Bureau du Conseil Privé, un petit bâtiment long créé en 1729 pour régler les affaires urgentes, lorsque les troupes Qing luttaient contre les mongols dans le Nord de la Chine. Par la suite ce bureau a été renforcé et converti en cabinet noir de l'empereur. Il avait alors encore plus de pouvoir que le conseil impérial classique, mais c'était tout ce qu'il y a plus de secret. Seuls l'empereur et quelques personnes autorisées avaient le droit de s'y rendre, toutes les autres personnes ne devaient pas s'attarder dans le coin. Symétriquement à ce bureau se trouve le bâtiment nommé Jiuqingzhifang. C'est tout simplement de nos jours un lieu de restauration.



Voir aussi :

Retour à la liste des pavillons de la cité interdite





Copyright 2013 - 2024 - Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur. Ce site Internet est un site privé, non officiel, issu du travail de compilation des oeuvres de différents auteurs. Sauf mention contraire, les photos sont la propriété du webmaster. Toute utilisation des textes, photos ou autres éléments de ce site internet sont interdits sans accord du webmaster. Pour le contacter, utilisez le lien sur la page crédits. Sources documentaires : cliquez ici. Pour consulter la politique de confidentialité du site veuillez cliquer ici : Politique de confidentialité.

Sites Internet du même auteur : Les Pyrénées-Orientales, Marguerite Duras, Merveilles du monde, Empereurs romains.